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La réponse a un peu tardé, mais elle ne pouvait qu’arriver. Certains, à Brno, dont Fabio Quartararo, ont précisé, après la victoire éclatante de Brad Binder sur une KTM, que cette marque avait, comme le règlement lui autorise, longuement testé sur la piste tchèque avant le Grand Prix. De quoi obtenir de bonnes informations qui ont été partagées avec Michelin. De fait, KTM savait quels pneus prendre pour la course, et ces pneus amenés par Michelin convenaient bien à la RC16. Une interprétation qui a courroucé le représentant du Bibendum en MotoGP Piero Taramasso qui met les choses au point.

La victoire de Brad Binder sur la KTM aurait-elle été facilité par le travail effectué lors de tests préliminaires à Brno et un partage des informations recueillies avec Michelin ? Une opportunité qui aurait donné une longueur d’avance sur la concurrence aux pilotes de RC16. La théorie a été exposée par Fabio Quartararo, fort dépité d’avoir fini septième une course qui, cependant, a affermi sa position de leader au championnat.

Une lecture qui n’a pas été bien reçu chez Michelin. Le manager du manufacturier unique en MotoGP,  Piero Taramasso, a ainsi déclaré sur Motorsport.com : « les tests aident sans aucun doute, mais je n’aime pas le fait que certains pilotes disent que Michelin a donné un avantage à KTM ». Et il rappelle un précédant : « il y a eu la même controverse également en 2017 lorsque Ducati a testé au Mugello et à Barcelone, puis a remporté les deux courses, mais nous avons choisi les pneus en premier. En tout cas, l’asphalte était plus critique que nos pneus à Brno ».

 « Ceux qui ont mieux géré l’usure et les températures ont fait la différence »

Piero Taramasso poursuit au sujet de cet enrobé tchèque : « la course à Brno a été compliquée surtout pour les conditions de piste. Il y avait très peu d’adhérence, pire qu’en 2019. Ce week-end, nous nous sommes immédiatement rendu compte qu’il n’y avait absolument aucune adhérence. Il faisait presque 50 degrés et pour les pilotes c’était presque comme courir sur du béton lisse ».

Le directeur Michelin a ensuite poursuivi : « nous avons immédiatement dit aux équipes que dans ces conditions, il était essentiel de bien gérer le pneu. Les équipes qui ont réussi à mieux gérer l’usure et les températures ont fait la différence. Pour nous, il est positif que 4 équipes différentes soient arrivées aux 4 premières places, démontrant que chacun a trouvé la bonne solution ». Et parmi ce quatuor de tête, on note une Yamaha Petronas, piloté par Franco Morbidelli, à la seconde place.

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