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L’issue semble inéluctable et pourtant, il y a des tensions, des insatisfactions, des doutes, et toujours pas de contacts directs. Entre Petronas et Valentino Rossi, ce ne sera donc pas un accouchement sans douleur. L’accord ne se présente pas encore par le siège, mais tout de même, les contractions sont violentes et la péridurale Yamaha pourrait bien être nécessaire. L’observateur Carlo Pernat donne son avis, qui est tranché, comme d’habitude…

En 2021, le team satellite Yamaha qu’est Petronas sera composé de Valentino Rossi et de Franco Morbidelli. Oui, mais qui sera dans le box avec le Doctor ? Razlan Razali a déjà prévenu : il ne veut pas voir ses compétences remplacées par celles accompagnant le Doctor dans son installation. Ce qui semble logique d’un point de vue de la gestion, puisqu’il y a fort à parier que le même personnel suivra son pilote lorsque celui-ci décidera d’arrêter son activité.

Sans doute, mais comme, dans le même temps, Fabio Quartararo prendrait son équipe actuelle au sein du team officiel Yamaha, on ne voit pas où est le péril. De vide, il n’y aura sans doute pas. Mais l’essentiel est peut-être ailleurs. Et cet ailleurs, c’est Carlo Pernat qui le détermine ainsi : « le problème dans les négociations entre Valentino Rossi et Petronas n’est ni l’argent ni la moto, mais le personnel de l’équipe que Rossi pourra emporter avec lui. »

« Il me semble que Petronas lui donne la possibilité d’en prendre seulement deux, qui seraient l’ingénieur en chef David Muñoz et l’expert en télémétrie Matteo Flamigni, mais Valentino en voudrait plus. C’est un problème plus global car Quartararo voudra également emmener son équipe avec lui, donc finalement Petronas ne montre que le rapport de force », explique le manager italien sur GPOne. Ce dernier reste cependant convaincu que les deux parties pourront parvenir à un accord.

Mais ces combats d’arrière-garde pourront aussi laisser des traces. On se souviendra que, dans un premier temps, Razlan Razali avait émis l’hypothèse de garder Fabio Quartararo, en raison d’une saison 2020 complètement chamboulée. Puis il n’a pas caché son sentiment au sujet d’un Rossi qui n’était pas son premier choix, sa vocation étant de trouver et de révéler des jeunes pilotes. A présent, c’est la question de l’équipe technique qui achoppe. Pendant ce temps, Lin Jarvis reste sur sa feuille de route : les deux parties devront s’entendre. Alors qu’aucun contact direct entre le Malaisien et le haut citoyen de Tavullia n’a encore eu lieu…

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