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Avec la défection de Suzuki, la grille du MotoGP passera en 2023 de 24 à 22 motos et de six à cinq constructeurs. Lorsque la firme d’Hamamatsu a posé un lapin à Carmelo Ezpeleta pour les prochaines saisons jusqu’à celle de 2026, qu’elle avait pourtant assurées de sa présence par contrat, il est allé jusqu’au Président de la FIM Jorge Viegas pour jurer qu’un autre constructeur frappait déjà à la porte de Dorna pour reprendre la place. Mais le patron calme tout le monde avant la rentrée à Silverstone : tout est bien comme ça.

Et ça le restera… On sait que, contrairement à une Formule 1 ouverte aux investisseurs privés, ainsi que Davide Brivio maintenant passé dans ce monde après s’être révélé dans l’autre l’a signalé, jamais il n’a été envisagé par Carmelo Ezpeleta qu’une équipe privée puisse s’ériger sur les cendres encore chaudes laissées par Suzuki. Quant à un nouveau constructeur, qui ne pouvait être que BMW au vu de la dimension de l’aventure, la perspective relève encore de la vue d’esprit. Des opportunités gâchées qu’il faudrait regretter ? Que nenni. Le patron de Dorna rassure même plutôt son monde.

Dans des propos repérés sur motorsport-total, on le croirait même presque soulagé de voir deux motos quitter la grille de départ du MotoGP. Et ce n’est pas tout : deux autres passeraient à la trappe qu’il s’en porterait même encore mieux… On lit ainsi : « pour nous, 20 motos suffisent déjà pour le championnat, donc 22 est le nombre idéal ». Sur le déserteur d’Hamamatsu il confirme : « nous avons eu des discussions avec Suzuki et sommes parvenus à un accord de principe », sur le départ prématuré s’entend.

Carmelo Ezpeleta

Carmelo Ezpeleta est serein

Carmelo Ezpeleta est donc serein, et pas seulement pour lui-même. Il l’est aussi pour Yamaha, qui devra pourtant se contenter de seulement deux motos en 2023, n’ayant plus de team satellite : « l’année prochaine, Yamaha n’aura que deux motos. Dans les années suivantes, je ne pense pas » semble convaincu l’Espagnol qui ravive ainsi la rumeur des retrouvailles avec Valentino Rossi, via sa structure VR46. Cependant, son demi-frère Luca Marini a déjà précisé que Ducati représentait l’avenir, une marque qui fait partie du groupe Audi, un constructeur qui offre des perspectives au Doctor dans sa reconversion en tant que coureur automobile…

Pour Carmelo Ezpeleta, l’affaire Suzuki aura donc été une forte rafale et non une tempête sur son paddock. Mais elle n’est pas encore à écarter. Il faut encore attendre la position de Repsol chez Honda pour être vraiment rassuré…

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