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Avec les nouvelles qui commençaient à nous rassurer d’un début de saison 2020 de MotoGP à la fin juillet, voire début août prochain, on imaginait le paddock sortir doucement d’un comas artificiel imposé par la crise du coronavirus. Mais avec cette dernière information soutenue avec conviction par le site Speedweek.com sous la plume de Günther Wiesinger, on vient plutôt de passer au réveil au clairon avec un rendez-vous sur la place d’armes dans les plus brefs délais. En l’occurrence, ce serait pour le 19 juillet à Jerez. Explication…

Les choses semblent tourner plus favorablement pour un MotoGP qui, il y a trois semaines encore, se désespérait d’avoir une saison cette année. Et puis le travail de Carmelo Ezpeleta, la détermination de l’Autriche, et l’appui de l’enseigne Red Bull avec son Ring, ont convaincu que l’on pourrait lancer une compétition en août du côté de la Styrie.

Mais voilà mieux : le 19 juillet, on jouirait du spectacle d’un Grand Prix en Andalousie. Plus précisément sur le tracé de Jerez qui servira ce dimanche à la troisième course virtuelle de l’ère Covid-19. Speedweek.com l’annonce. C’est pour cette raison que tout le matériel qui était présent au Qatar a été amené en Espagne à bord de cinq Boeing 747 et stocké pour la plupart à Lleida.

Le meeting se ferait à huis-clos tandis que les panneaux mentionnant de visiter l’Andalousie disséminés autour du tracé serait comme des vestiges d’un temps passé. Après cela, la caravane MotoGP devrait partir pour Brno (9 août) et Spielberg (16 août).

Huis-clos de rigueur

Il n’est pas encore clair si deux épreuves de Grand Prix auront lieu sur une ou plusieurs de ces pistes pendant deux week-ends consécutifs. Cela dépendra du nombre d’emplacements que Dorna pourra convenir avec les différents gouvernements. En 2020, Dorna ne recevra aucun frais d’inscription de la part des organisateurs, car il n’y aura pas de revenus de billets.

Dorna, en revanche, peut au moins percevoir les droits TV, en plus des droits de dénomination du Grand Prix (de Motul, Pramac, Michelin, Red Bull, Oakley, etc.) pour un montant de 1 million d’euros par événement, en plus de la publicité autour du circuit. De l’avis des experts, ces sources de revenus représentent moins de 50% du revenu normal d’un GP. On attend maintenant l’officialisation de cette belle perspective !