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Ducati

Gigi Dall’Igna est le tout puissant au sein d’un département Ducati Corse particulièrement prolifique ces dernières années en MotoGP. Avant les motos rouges, on ne connaissait pas les ailerons, comme on ne savait pas qu’on pouvait abaisser une moto en roulant. Liste non exhaustive. Des trouvailles dont on lui attribue le mérite. Mais l’Italien met les choses au point en précisant que, seul, il n’est rien. Il remercie donc les siens, et tant qu’il y est aussi Dorna pour avoir réussi à mettre sur pied une saison en pleine pandémie…

Gigi Dall’Igna est souvent au centre des décisions lorsqu’il s’agit du projet Ducati en MotoGP. Mais l’Italien tient à préciser qu’il n’est pas seul dans cette aventure… «Je suis le directeur général de Ducati Corse, mais cela ne veut pas dire que toutes les idées que nous avons appliquées à la moto viennent de moi. Je crois que j’ai la capacité de stimuler les gens de mon groupe à proposer des idées novatrices » explique Gigi. « Je les amène à trouver des solutions qui ne sont ni banales ni simples. C’est parce que pendant tout mon temps dans le monde de la course, je n’ai jamais fait face à des budgets vraiment importants. J’ai appris à trouver d’autres solutions, à évoluer dans d’autres domaines, à rapporter des résultats importants ».

« Je suis technicien, j’aimerais donc avoir l’opportunité de travailler sur tous les domaines de la moto. Mais vous devez également être objectif et comprendre ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire dans la vie. Le monde a beaucoup changé cette année et ce que vous pouviez faire auparavant ne fonctionnera pas avant un certain temps. Je pense donc que le compromis de geler certaines parties de la moto a permis à ce Championnat du Monde de survivre en premier lieu et que les « équipes indépendantes » ont pu négocier des contrats raisonnables avec les constructeurs afin de toujours avoir des motos compétitives pour une saison si passionnante ».

Des solutions qui se retrouvent sur la moto de série

Une partie de l’exposé qui l’amène à féliciter le promoteur Dorna : « je pense que ce calendrier était la seule solution possible. Comme toujours, il faut regarder les choses de tous les points de vue. D’un point de vue sportif, il est certain que les pilotes qui ont des problèmes physiques peuvent avoir un plus grand désavantage avec un tel calendrier ».

« D’autre part, il faut aussi penser aux efforts que Dorna déploie pour aider les «équipes indépendantes», qui sont le maillon le plus faible du système et, grâce au grand nombre de courses, reçoivent des contributions importantes. Je crois que plusieurs équipes ne pourraient survivre sans ces paiements et que Dorna fait un excellent travail ».

Gigi Dall’Igna termine : « il ne faut pas oublier qu’un constructeur, en particulier un constructeur comme Ducati, ne se contente pas de courir pour présenter ses propres technologies. Il s’agit également de les utiliser dans la production en série les années suivantes. C’est un objectif important pour Ducati Corse et Ducati. Une grande partie de la technologie que nous avons développée a ensuite été utilisée dans les motos de série que tout le monde peut acheter chez les concessionnaires ».

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