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Pramac

Marco Bezzecchi a fait un bon parcours en 2022 lors d’une première saison en MotoGP sur une Ducati GP21. Tellement que le rookie de l’an passé fait encore envie à un Remy Gardner qui le cite pour expliquer que son propre échec vient du fait qu’il était au mauvais endroit au mauvais moment. Pas comme l’Italien qui a même connu les joies du podium à Assen. En 2023, il aura une GP22 et des ambitions à la hausse que voici…

Marco Bezzecchi fait son chemin en Grand Prix en affichant un style différent de ses adversaires de la même génération, tirés à quatre épingles et à la coupe de cheveux stylée. L’Italien fait plutôt dans le genre grunge ou métal, tandis que son style généreux sur la piste lui construit un public fidèle. Ses fans, en effet, sont de plus en plus nombreux, et ce n’est pas pour le déplaire : « exciter ceux qui vous regardent, c’est le mieux qu’un sportif puisse demander » reconnait-il dans un entretien à Moto.it où il affiche ses nouvelles ambitions pour la prochaine saison.

Sur la précédente, qui était sa première à ce niveau de la compétition, il commente : « je ne pensais pas que j’irais aussi bien tout de suite, je me suis adapté rapidement à la moto, j’ai tout de suite aimé et cela m’a permis d’être compétitif rapidement ». Et pourtant… « La différence est grande avec les autres catégories, nous travaillons beaucoup plus. Ce n’est pas facile : c’est une autre dimension, à commencer par la moto, qui est vraiment quelque chose d’incroyable, d’inimitable. Il n’y a pas d’autre moto comme celle-là. Tout est différent, tout est extrême ».

Le nouvel espace-temps appréhendé, il sait où il doit s’améliorer pour franchir un nouveau palier : « il faut faire beaucoup de kilomètres et l’équipe comme moi, nous devons nous concentrer davantage sur le freinage, un aspect qui est devenu très important ces dernières années. Et je dois faire un pas en avant dans la gestion des pneus, en améliorant également certaines commandes électroniques ».

Marco Bezzecchi

Marco Bezzecchi : « dans les courses sprint, je vois un favori et c’est Jorge Martin« 

Une marge de progression qui a été déterminée en regardant ce que Pecco Bagnaia fait avec la Ducati : « il est rapide partout, mais au freinage début 2022 il y avait une très grosse différence entre nous deux. Puis, au fur et à mesure des courses, ça diminuait un peu, mais il avait toujours quelque chose en plus. Il y a eu des courses où j’ai fait des virages mieux que lui, mais dans l’ensemble il sait très bien exploiter la principale qualité de notre moto, précisément le freinage. Il arrive à apporter beaucoup de vitesse dans les virages et cela lui permet d’aller vite » analyse le pilote VR46.

Mais 2022 est passé, voici à présent 2023. Qui ne sera pas moins compliqué parce que l’on bénéficie d’une saison d’expérience. Sur certains aspects, le millésime sera même plus difficile… « En tant que rookie, vous avez beaucoup moins de pression, vous prenez plus les choses à la légère. Maintenant, vous exigez plus de résultats de vous-même et les autres les veulent aussi. Au niveau pilotage c’est plus facile, il faut affiner ce que l’on sait déjà faire. Mais psychologiquement c’est plus compliqué » reconnait l’équipier de Luca Marini.

Mais le moment vient où il faut révéler ses objectifs et faire des pronostics. Marco Bezzecchi ne recule pas : « comme en 2022, je veux me fixer plus d’objectifs : être régulièrement dans le top 5-6 . C’est difficile, mais c’est faisable. Et je voudrais remporter une victoire ». Il termine sur les courses sprint qui seront la grande nouveauté de cette saison avec un format inédit des Grands Prix : « elles peuvent pimenter le championnat. Pour y être performant, je devrais améliorer les départs et les quatre premiers virages ». Mais il voit aussi un favori dans cette course particulière : « un nom me vient à l’esprit et c’est Jorge Martin ».

Marco Bezzecchi : «La SprintRace peut; pimenter le championnat”

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