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Oliveira a été la seule carte que pouvait jouer l’usine KTM dans ce Grand Prix d’Espagne qui n’a fait que révéler un peu plus les difficultés rencontrées par la RC16. En effet, son équipier Brad Binder a chuté par deux fois dans cette course que les pilotes Tech3 ont terminé dans les dernières positions synonymes de points. Le Portugais sait que la marque est loin de ses objectifs. Mais il faut faire avec…

Dimanche passé à Jerez de la Frontera, le KTM Factory Racing est resté sans résultat dans le top dix. Les Autrichiens devaient se contenter du onzième rang de Miguel Oliveira, qui regrette à l’arrivée près de 15s de retard sur le vainqueur Jack Miller et sa Ducati.

« Ce fut une course difficile pour nous », gémit Oliveira, qui s’était élancé à partir de la 16e place sur la grille. « Nous nous battons durement en ce moment pour obtenir de tels résultats. Il est difficile d’être satisfait de la onzième place. Je n’ai pas eu l’adhérence et le ressenti nécessaires, dès le premier tour. Malheureusement, les pneus ont trop surchauffé cette fois. Je ne pouvais tout simplement pas aller plus vite ».

Oliveira a suivi Stefan Bradl du 7e au 20e tour. « Le problème avec les pneus a clairement ralenti ma progression ». Le Portugais poursuit : « j’ai fait de mon mieux pour rester calme, ne pas faire d’erreur et amener la moto à la ligne d’arrivée ». A cinq tours du but, le double vainqueur de Grand Prix MotoGP en 2020 a pu se débarrasser du pilote tests Honda : « quand le réservoir s’est un peu vidé, je me suis senti plus compétitif. Mais nous sommes loin de là où nous voulons être. Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour améliorer le package de cette année. Nous devons simplement essayer d’être plus compétitifs ».

Oliveira : « dans certaines courses, j’ai des problèmes malgré la chirurgie »

L’officiel KTM parle aussi de l’épidémie de syndrome des loges qui semble s’abattre sur la catégorie. Après Miller et Lecuona, ce sont Quartararo et Aleix Espargaró, à des degrés différents, qui ont été impactés : « lors de ma première année de Moto2, je pouvais à peine rouler, j’ai toujours été juste un passager » se souvient-il. « J’ai ensuite subi une opération des deux bras. Quand je suis remonté sur la moto, je me sentais comme un pilote différent. Je pense que cela dépend de la personne. Dans certaines courses, j’ai des problèmes malgré la chirurgie. Les motos s’améliorent, nous avons plus d’adhérence et pouvons freiner plus fort. Cela rend les choses plus ardues ».

Oliveira Espagne

MotoGP Espagne J3 : classement

Crédit classement motogp.com

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