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Quand la guigne vous colle à la peau, elle ne vous lâche pas, jusqu’à vous accompagner à chacune de vos initiatives. Jack Miller en fait actuellement l’expérience. Sa saison est ponctuée d’abandons consécutifs à des soucis techniques. Dont les causes sont parfois extraordinaires. Si, au Mans, la rupture du moteur est sans doute explicable, son retrait de la course à Misano 2 pour faute d’un protège visière estampillé Fabio Quartararo avalé par sa Ducati relève de la malédiction. Mais celle-ci l’a suivi hors du paddock du Mans, jusqu’à l’autoroute le menant vers l’Andorre…

En quittant le Bugatti et la bonne ville du Mans, Jack Miller pensait avoir mangé tout son pain noir après un abandon regretté au Grand Prix de France. Un souci technique qui l’éloigne d’une ambition de titre mondial cette année. Avant de se retrouver en Aragon ce vendredi, l’Australien a pris son Audi RS6 pour rejoindre nuitamment l’Andorre, où il réside.

Mais la malchance l’a une fois entre rattrapé, aux environs de Tours. Sur Motorsport-Total.com, il raconte : « quand j’ai quitté la piste dimanche soir, après environ 100 kilomètres, j’ai soudainement eu un morceau de métal coincé dans l’un des pneus de ma voiture. En fin de compte, deux pneus ont été entaillés ».

« Ce n’était certainement pas du tout ma journée »

« Parce qu’il n’y avait aucune chance de remplacer des pneus quelque part au milieu de la France un dimanche soir,  j’ai inévitablement dû y passer la nuit », précise Miller, qui a ensuite opté pour une voiture de location lundi pour son voyage de retour en Andorre.

Et l’Audi avec les deux pneus crevés ? « La voiture est toujours en France pour le moment. Nous devons trouver un moyen de me la rapporter en Andorre », a déclaré Miller, qui veut oublier ce 11 octobre en France au plus vite… « Ce n’était certainement pas du tout ma journée ».

 

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