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C’était à la fois prévu et redouté : courir à Jerez en juillet, c’est s’exposer à une canicule à le pas mettre un pilote MotoGP sur la piste. Valentino Rossi a annoncé que le Grand Prix d’Andalousie de dimanche dernier avait été le plus chaud qu’il n’avait jamais disputé durant sa longue et prolifique carrière. A certains endroits, la piste était à 60°… Sur les mécaniques, l’effet est dévastateur. Et sur les hommes. Voici un échantillon avec Nakagami. L’autre pilote Honda LCR qu’est Cal Crutchlow a aussi connu le calvaire avec son scaphoïde tout juste opéré. Les deux étaient cuits, au sens propre pour le Japonais et figuré pour l’Anglais…

Maverick Viñales l’a précisé, après être resté très longtemps, et sans doute trop à son goût, derrière son équipier Valentino Rossi revigoré par des réglages afin adoubés par Yamaha : rester dans le sillage d’une MotoGP dans ces conditions, c’est cuir à petit feu.

Une réalité, et non pas seulement une image, si l’on en croit par l’état du pied de Takaaki Nakagami. La cloque n’est pas anodine et montre à quel point les organismes ont été poussés à l’extrême lors de cette manche.

On rappellera que si le Japonais est un vaillant quatrième de ce second meeting de la saison, son équipier Cal Crutchlow est un non moins héroïque treizième, avec le poignet dans cet état… Les pilotes ont vraiment des êtres à part…

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