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Mika Kallio a été envoyé au front par KTM après que les Autrichiens ont décidé, contre toute attente, qu’il n’était plus nécessaire de sauver le soldat Zarco. Une opportunité mais aussi un cadeau empoisonné pour le Finlandais qui sait que de ses prestations jusqu’à la fin de cette saison dépendra son sort en 2020. Et à 36 ans, le pilote d’essai de Mattighofen depuis le début de l’aventure de la RC16, veut revenir parmi les grands.

La carotte est orange, comme une KTM officielle, et elle est agitée devant le nez de Mika Kallio qui a bien l’intention de l’attraper. Mais avant ça, il doit montrer qu’il a la patate, et après deux Grands Prix, celui d’Aragón et celui de Thaïlande, il n’a pas de quoi afficher la banane : « nous devons d’abord terminer la saison et avoir cette place pour 2020 » commente celui qui pourrait l’an prochain faire un Grand Prix chez lui, en Finlande. « Je pense que nous devons montrer quelque chose de différent de ce que nous avons fait dans les dernières courses. »

« Je dois finir la course et être dans les meilleures positions » martèle le Viking. Ce ne sera cependant pas simple, car la KTM n’est pas une moto facile. Il revient ainsi sur sa chute à Buriram : « nous avons vu dans les données ce qui s’est passé, et la raison pour laquelle j’ai perdu l’avant n’était pas très claire. Au virage 8, dernière partie du freinage, j’ai senti quelque chose comme une petite bosse sur la piste et puis tout à coup j’ai perdu un peu l’avant et c’est tout. »

Il termine : « je suis désolé pour KTM, car nous ne voulons évidemment pas terminer le week-end comme ça. C’est la course, bien sûr, vous pouvez toujours tomber. Maintenant, nous devons simplement oublier cela et essayer de nous concentrer pour les meetings suivants », des rendez-vous où le fer de lance Pol Espargaró retrouvera progressivement une forme mise à mal par un poignet gauche fracturé et opéré.

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