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La convocation de pilotes à Jerez pour recueillir leurs explications au sujet des tests effectués sur la piste avec une moto de série a mis en lumière ce qui semble être un principe acquis pour cette saison 2020 : dénoncer, c’est jouer. En effet, le cœur du sujet d’une discussion qui s’engagera en marge du Grand Prix d’Espagne prévu du 17 au 19 juillet est la plaine d’un concurrent non identifié contre un Fabio Quartarao en revanche bel et bien montré du doigt, pour ses tours de piste au Paul Ricard sur une Yamaha R1. Mais ce n’est peut-être qu’un début…

Si Fabio Quartararo se retrouvera à Jerez devant des officiels pour débattre de ses tours accomplis sur le circuit du Castellet, ce n’est pas parce que ces derniers ont remarqué quelque chose. Mais parce que quelqu’un a attiré leur attention. Une démarche qui risque de faire florès cette saison. Ainsi, depuis une décision de la Commission des Grands Prix prises à la fin mai, la FIM n’effectuera pas de contrôle des moteurs au cours de la saison 2020. Elle ne fera que des contrôles finaux à Valence. Mais en cas de doute suspect, elle procédera aux vérifications.

La FIM n’effectuera des contrôles sur les moteurs qu’en cas de réclamations justifiées d’un constructeur adverse ou en cas d’irrégularités présumées dans les contrôles externes. L’inconvénient de cette décision est que si quelque chose se produit avec un moteur à tout moment, l’équipe en aura un de moins pour continuer à concourir.

Seulement un contrôle final à Valence

La Fédération procédera à des vérifications externes du moteur et également sur les graphiques numériques fournis par les ingénieurs, mais dans une saison courte et totalement atypique, l’idée n’est pas d’ouvrir un moteur en cours d’année pour faire une refonte complète et vérifier que tout est en règle.

Au lieu de démarrer avec sept moteurs disponibles pour chaque pilote, il y en aura quatre, en raison du nombre plus faible de courses prévues dans le calendrier. Il y a quatre mois, en mars, alors que le Grand Prix du Qatar devait se tenir, toutes les marques MotoGP devaient livrer un échantillon de leurs moteurs à la FIM. Une opération faite par Honda, tandis que KTM et Aprilia, marques bénéficiant des points de concessions du règlement, ont pu travailler sur les moteurs jusqu’au 29 juin.

 

 

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