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Le eSport, on vous en a déjà parlé, et vous savez à présent que l’on est loin du simple jeu d’arcade à seule fin ludique. Le virtuel colle aujourd’hui au réel et il est plus juste de parler de véritables simulateurs plutôt que de récréation. Jusqu’où peut-on aller dans ce domaine ? Il semblerait qu’utiliser les compétences des experts de la manette serait bien utile pour tester de nouvelles idées en vue de changements du règlement sportif. Explication…

Le eSport supplantera-t-il bientôt la réalité ? On ne sait, mais il est déjà clair qu’il s’en rapproche tellement que l’on parle à son sujet de véritables simulateurs. Un potentiel tel qu’il serait bon d’exploiter pour faire des tests en vue d’un changement du règlement.

Une ouverture d’esprit que la Formule 1 a mis sur la table. Ainsi, Pat Symonds, l’un des directeurs techniques de la catégorie numéro un, a confié qu’il serait dommage de ne pas profiter de cette belle occasion : « ce qui est difficile, c’est l’aspect humain » avoue Symonds dans les colonnes de motorsport.nextgen-auto.com. Il illustre son approche avec un cas concret : « l’un des modèles que nous avons observés est la formation de la grille de départ utilisée actuellement, qui est une grille décalée de huit mètres, on étudie pour voir si c’est la bonne chose. »

« Si vous voulez étudier l’effet qu’aurait une grille deux par deux, la physique vous dit que les voitures prendraient toutes le même départ, et qu’elles arriveraient donc au premier virage dans le même ordre. Mais ce n’est pas la réalité. Nous devons comprendre si nous aurions des premiers tours plus palpitants, ou si nous aurions beaucoup d’accidents. Nous ne voulons pas éliminer la moitié du peloton dans le premier tour. La seule manière dont on peut faire cela est en ajoutant l’humain dans la boucle » ajoute l’intéressé.

Ce facteur humain se révélerait avec les pilotes de simulateur, qui sont parfois des jeunes pilotes, parfois des pilotes expérimentés, mais aussi des pilotes d’eSport : « ce que j’espère pour la fin de l’année, c’est que nous puissions utiliser certains de nos meilleurs pilotes virtuels venus de l’eSport pour tester certaines de nos idées pour les changements de règlement sportif. » La révolution est en marche. Le MotoGP, qui a aussi ses experts en eSport peut-il s’en inspirer ?