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En ce vendredi 9 octobre, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis Le Mans au terme de la première journée du Grand Prix de France.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si la première partie est traduite de l’anglais (vouvoiement).


Mise en garde : Pour une fois, il manque les premières phrases du débriefing. Et oui, même en visioconférence, on a parfois du mal à être à l’heure en enchaînant les débriefings qui se succèdent…

Fabio Quartararo : « …cela a été une journée difficile. Je ne voulais pas faire d’erreur et je savais exactement pourquoi je n’étais pas très rapide. Ce matin, comparé aux autres Yamaha, avec nos réglages, nous étions un peu lents mais nous savons pourquoi. Et cet après-midi, il s’agissait simplement de trouver du feeling avec la moto et ce n’était pas mal. Donc d’une façon générale, je suis heureux de ma journée. Normalement, ce sera bien mieux demain, donc nous croisons les doigts pour avoir du beau temps. »

Vous menez le championnat et, à cet égard, des conditions comme aujourd’hui était dangereuses. Avez-vous cela à l’esprit et êtes-vous plus prudent ?

« Oui ! Dans ces conditions, je dirais oui, car la FP2 ne fait pas grande différence dans le weekend.Vous avez vu la chute de Marini dans le virage 4, et ici, avec Maverick il y avait une grande différence en termes de chronos. Ces conditions sont délicates, et comme nous savons qu’elles seront meilleures le jour d’après, j’ai préféré rester calme, ne pas faire des erreurs stupides et c’est pourquoi aujourd’hui je suis vraiment resté tranquille car c’était vraiment important. Comme vous le dites, dans ces conditions vous pouvez très facilement perdre le championnat. »

Vous dîtes que vous étiez un peu perdu en FP1 et qu’il y avait une grande différence entre les pilotes Yamaha. Qu’entendez-vous par perdu ?

« Oui. J’étais comme ça au freinage, mais ma position sur la moto n’était pas le problème est notre moto était très différente en milieu de virage en accélération au niveau de l’adhérence. Je n’avais aucune adhérence. Mais le positif c’est qu’avant tout, avant même d’avoir regardé les datas, je savais où était le problème, en FP1 et en FP2. Je pense donc cela m’aide beaucoup et me rend grandement confiant pour demain, car je sais qu’au moment où je dois aller à la limite, je serais rapide. Je pense c’est très bien et c’est l’une des premières fois où j’ai cette confiance. »

Vous n’êtes pas allé à Portimão pour ne pas prendre de risques et aujourd’hui vous êtes resté calme : Êtes-vous déjà en mode championnat ?

« Je ne dis pas que je ne pense pas au championnat, je pense que nous ne devons pas faire des choses qui peuvent amoindrir nos chances pour le titre. Selon moi, nous devons être clairs au sujet de notre potentiel, et nous avons le potentiel pour remporter le championnat du monde. Pour le moment, je pense course par course mais c’est vrai que dans ce genre de conditions, je préfère ne pas prendre beaucoup de risques. Et je pense que ça en vaut la peine car à la fin nous n’avons pas besoin d’être à la limite tout le temps : Je sais où je dois être à la limite et aujourd’hui il était correct de piloter de cette façon. Je pense qu’aujourd’hui était un très bon moment pour moi car cela a été difficile puisque je veux toujours aller vite, je veux toujours sortir le premier, mais aujourd’hui était une journée où être plus calme. »

Voyez-vous une différence en ce qui concerne les six ingénieurs Yamaha qui ne sont pas présents au Mans ?

« Non. Honnêtement, nous travaillions déjà dans ces conditions avec les ingénieurs Yamaha. Nous parlions dans des micros et tout est très clair. Bien sûr, cela prend un petit peu plus de temps pour les ingénieurs pour vérifier les datas et tout le reste, mais le seul problème c’est que nous ne pouvons pas rire ensemble. Ça, c’était très bien pour avoir une bonne atmosphère dans l’équipe et c’est la chose triste : Ils ne sont pas là et ne peuvent pas rire avec nous. »

La FP3 sera très importante et la météo incertaine. Comment voyez-vous cela demain ?

« Le temps sera beau demain, ou du moins devrait être bon. Je pense que le plus important sera de penser à notre rythme est de passer en Q2 directement, mais nous avons le potentiel pour faire cela, donc nous devrons être très rapide, même si ce n’est pas facile. Nous verrons ce que sera le temps demain, mais il semble qu’il soit beau et nous serons prêts. »

Vous avez pour le moment une expérience limitée d’une MotoGP sur le mouillé. Quelle sera votre limite ?

« Les limites sur le mouillé que j’ai eues aujourd’hui venaient de l’adhérence de l’arrière. C’était principalement un problème de réglages ce matin. Comme je l’ai dit, j’ai confiance et je pense qu’il est important pour nous que ce soit clair de savoir où nous perdons. »

Il est probable que d’ici la fin du championnat il y ait un Grand Prix sous la pluie. Cela peut-il être négatif pour vous ?

« Oui ! Oui, mais nous devons nous adapter rapidement. Pour le moment, je me bats avec Joan (Mir) et il n’a pas non plus connu de course sous la pluie. Bien sûr, Maverick et Dovizioso ont déjà fait beaucoup de courses sous la pluie en MotoGP et ils en ont une grande expérience. Mais s’il pleut, c’est pour tout le monde, donc nous devrons être malins et essayer de beaucoup nous améliorer. Il semble qu’aujourd’hui on ait trouvé quelque chose dans les datas qui peut nous faire progresser sur le mouillé. Bien sûr, je préfère des conditions sèches car au final j’y ai plus d’expérience. S’il pleut, nous nous adapterons et ferons de notre mieux. »

Classement FP2 du Grand Prix de France MotoGP : 

Crédit classement : MotoGP.com

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