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Álex Márquez à côté de son frère Marc dans un team Repsol Honda passant de la version « dream team » à la pension de famille en 2020, c’est déjà presque un secret de Polichinelle. Le paddock s’est endormi samedi avec cette idée ancrée bien à l’esprit et on attend plus que la nouvelle officielle. Le cuir serait prêt pour les premiers essais sur la RC213V mardi prochain. Mais l’aîné, octuple titré, prévient : un équipier, c’est le premier adversaire à battre…

Les questions les plus nombreuses qui ont été posées à Marc Márquez le samedi au terme des qualifications ne concernaient pas vraiment sa performance synonyme de seconde place sur la grille de départ, mais plutôt sur son futur équipier en lieu et place de Jorge Lorenzo qui a choisi la retraite. Un pilote Champion du Monde de Moto2 en titre qu’il connaît bien, puisqu’il s’agit de son frère Alex

L’octuple Champion du Monde commente : « tout le monde sait que la Honda est l’une des motos les plus difficiles pour faire ses débuts en MotoGP. Et que faire partie de l’équipe officielle est une grande responsabilité. Je suis avant tout un professionnel. Si cela arrivait, mon coéquipier serait le champion du monde de Moto2, pas mon frère. J’ai d’abord partagé le box avec Pedrosa, puis avec Lorenzo et nous ne savons pas avec qui l’année prochaine. Mais je sais que je travaillerai pour remporter le championnat. Je ne me soucie de rien d’autre. »

« Le point numéro 1 est que quiconque est mon coéquipier est un rival pour moi. Ensuite, je veux certainement le meilleur pour mon frère, comme pour toutes les personnes qui comptent pour moi. C’est normal. » Un dilemme tout de même ! « Chacun doit suivre son propre chemin, faire ses choix. J’ai dit que Honda avait deux options : engager un pilote expérimenté ou miser sur un jeune ».

Il ajoute : « Álex n’a pas besoin de moi, il démontre sur le circuit ce qu’il vaut, et je n’ai aucune intention de forcer la décision, car je suis un professionnel. C’est Álex qui doit décider de ce qui est le mieux pour lui. » Et il insiste en concluant : « il doit faire son chemin, celui qui lui convient le mieux, pas celui que je lui aurais éventuellement tracé. Peut-être a-t-il une vision différente de la mienne, et à juste titre, car il a 23 ans et doit comprendre le projet qu’il souhaite suivre. »

Au passage, Repsol serait ravi de cette réunion de famille tandis que Honda aurait ainsi l’argument incontournable pour fidéliser Marc Márquez à sa cause jusqu’à la nuit des temps…

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