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Finies les colères, les crises et les déclarations intempestives directement corrélées à ses résultats sur la piste ?

C’est en tout cas un Maverick Viñales infiniment plus calme et serein qui apparaît aujourd’hui au fil des Grands Prix dans le box Yamaha.

On peut d’ailleurs en juger par cette interview accordée à Marca, dans laquelle le pilote catalan élude toutes les tentatives de polémique du journaliste pour faire preuve d’un apaisement relativement nouveau.

Heureux, Maverick Viñales, malgré ses résultats en montagnes russes ? Oui, car il l’est dans la vraie vie, c’est-à-dire celle en dehors des circuits. Sur ces derniers, il alterne l’excellence (victoire à Assen) et le davantage frustrant, mais il encaisse bien mieux cet aspect grâce au travail avec son psychologue qui lui apporte « surtout une tranquillité d’esprit, essayer d’être calme, savoir quelle est la limite que nous avons avec la moto durant le week-end, et en rester là. Avant tout, le calme, c’est ce que ça m’apporte le plus ».

Ce nouveau calme affiché vient compléter une autre facette déclarée de sa personnalité, son humilité : «  je suis le même. Je suis humble depuis ma naissance. Heureusement, cela ne m’a pas changé. Je viens d’une famille assez humble et ils ont toujours été ainsi, de sorte que cela n’a pas changé. Je pense que c’est vrai que je fais plus corps avec l’équipe, j’essaie d’être plus avec les mécaniciens, les gens qui sont proche de moi. Mais humble, vraiment, j’ai toujours été humble et je le reste ».

Calme, humilité, dans ces conditions quoi de plus normal que d’aborder un week-end de course avec fatalisme quand celui-ci comporte des déceptions le dimanche : « Oui, mais c’est le résumé de ce qui peut être fait avec la Yamaha. En Moto2 ou dans d’autres catégories, j’étais souvent à la 16ème place et je finissais sur le podium. C’est la moto, la sensation qu’on en tire. L’explication est que le vendredi et le samedi, il y a une bonne adhérence et le dimanche, en course, il n’y a pas d’adhérence. Et quand il n’y a pas d’adhérence, cette moto ne fonctionne pas. C’est la dure réalité ».

Et qu’on se le dise, même un Fabio Quartararo devant, sur une moto satellite, ne parviendra pas à énerver le nouveau Viñales : « Pas du tout. Dans le team Factory, nous avons un travail supplémentaire, qui est de tester tout le matériel, et souvent nous ne pouvons pas nous concentrer sur la recherche d’un tour chrono ou du rythme, et c’est toujours difficile. Ça ne me rend pas nerveux que Quartararo soit devant nous. Au bout du compte, nous sommes là pour améliorer ce que nous faisons et être meilleurs à cet égard ».

Quant aux péripéties ou aux facéties liées à Marc Márquez, qu’elles concernent Álex Rins ou lui-même, le pilote Yamaha n’en a que faire : « la vérité est que je n’ai pas vu (l’altercation entre Márquez et Rins). Samedi, j’avais beaucoup d’autres problèmes pour regarder les deux en colère. Je pense qu’il ne le fait pas avec moi. S’il vient jouer avec moi, il a tort car il devrait jouer avec ses adversaires. Je pense que ses rivaux sont les autres, pas moi ».

Maverick Viñales, un homme (presque) serein, on vous dit !

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