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Dixième ce matin de la première séance d’essai libres du Grand Prix de Saint-Marin à 0,686 seconde du leader Fabio Quartararo, Johann Zarco a pu augmenter la cadence cet après-midi en se classant quatrième, à 0,320 seconde d’Enea Bastianini. 

Le pilote français a bénéficié pour cela d’une amélioration générale des Ducati, puisqu’on retrouve quatre Desmosedici aux quatre premières place.

Cependant, devant les journalistes français, le pilote Pramac ne bondit pas de joie et analyse cette première journée en la qualifiant d’un peu difficile…

Johann Zarco : « C’était une première journée un peu difficile. Les conditions ? Après la pluie, la piste n’était pas optimum, et après un grand circuit comme Silverstone, et même Spielberg qui est un circuit assez rapide, le comportement de la moto ici à Misano était assez difficile car la moto bougeait énormément. Sans doute parce que c’est une piste assez bosselée, mais du coup on ressent encore plus la puissance de la moto et ça crée encore plus de problèmes. Du coup, c’était un peu difficile et l’après-midi il y a eu une petite chute à cause de tous ces mouvements sur la moto. En essayant d’aller au-delà, il y a eu la chute, mais j’ai pu garder mon calme et à partir de là j’ai changé un peu des choses en pilotage pour compenser tous ces mouvements. Cela a fonctionné et ça m’a ensuite permis, avec le pneu soft, de réaliser un bon chrono. Toujours en cas de mauvaises conditions le lendemain, cela permet d’assurer une Q2, et en cas de bonnes conditions, cela permet de savoir qu’il y a un potentiel d’aller vite. Mais il faut absolument que je sois plus à l’aise, parce que la constance, pour l’instant, mais pas là. »

Comment fais-tu pour compenser avec ton pilotage ?
« Là, il y avait nécessité d’utiliser plus le frein arrière que d’habitude. C’est bien de ne pas trop l’utiliser pour laisser la moto plutôt libre dans ces mouvements, mais là, en fait, il a fallu énormément compenser avec le frein arrière, ce qui n’est pas bon, parce que si le pneu s’use, cela ne fonctionne plus. Mais là, avec un pneu neuf ça fonctionne et du coup ça donne de bonnes indications sur peut-être quoi essayer. »

A été surpris par Fabio et les Aprilia en FP1 ?
« Pas surpris par Fabio, parce que vraiment comme toutes les Ducati étaient en difficulté avec un grip assez précaire, lui qui est beaucoup plus constant a pu trouver de bons repères et a finalement été le plus rapide. Mais l’Aprilia a aussi un bon comportement comme ça, et les avoirs vues peu améliorer avec le pneu soft, ça veut dire qu’ils étaient déjà très bien avec le pneu médium. Nous, ça a fait l’inverse. »

Après une chute, les skieurs ont du mal à se remettre dans le bain. En moto, faire quatrième après une chute c’est une grosse perf : Qu’est-ce qu’il se passe entre les deux, entre l’échec et la réussite derrière ?
« On marche par coup d’adrénaline. Ça permet déjà d’avoir une notion de « qu’est-ce qui n’a pas été bon ? Pourquoi j’ai chuté ? » et de comprendre. Mais surtout avec ce style de chute, il y a une petite appréhension dans le premier virage, mais ça peut presque apporter plus de sensations : Au moins, on sait qu’on ne va pas refaire ça et on va essayer de prendre le virage autrement. Pour ma part, je sais qu’en pleine séance comme ça, parfois ça met une sorte de décharge d’adrénaline, et ensuite il y a un extra d’agressivité qui vient en plus. Pour contrôler des machines comme ça, ça sert.. Mais je me dis qu’en ski, il doit aussi y avoir un peu plus d’agressivité, mais peut-être qu’on ne remonte pas sur les circuits aussi vite. Comme ce n’est qu’une seule descente est qu’il n’y a pas de répétition avec plusieurs tours, c’est ça qui fait la différence. »

 

En F1, on voit certains pilote écouter de la musique pour se concentrer. Quels sont tes méthodes à toi pour rentrer dans la course ou les essais ?
« L’expérience fait que parfois on a besoin d’un peu de musique : Ça fait du bien pour s’apaiser, surtout avant la course. Mais là, entre deux séances, en plus de faire un soin avec le kiné et aller fermer les yeux un petit quart d’heure dans ma chambre, puis rebelote dans mon camion pour faire un peu d’exercice de réflexes pour être prêt à être dynamique et me lancer en piste, tout va vite. L’expérience fait qu’on arrive à être plus tranquille, mais oui, la musique peut aider. Ça dépend des moments. »

 

MotoGP Misano FP2 : chronos 

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Crédit classement motogp.com

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