MotoGP Misano J1 : Alex Rins (Suzuki/14) explique son coup de colère contre le commissaire

Alex Rins s’est fait plus remarquer sur le bord du bac à gravier que sur la piste en cette première journée du Grand Prix de Saint Marin à Misano. On l’a en effet vu entretenir une discussion pour le moins animée avec un commissaire qui lui indiquait la sortie après une chute, en le tenant par le bras. Vu ainsi, le pilote Suzuki semblait courroucer de ce contact, mais comme toujours avec Rins, vient l’explication et la réconciliation avec ledit commissaire. Et effectivement, le futur pilote LCR Honda avait ses raisons de se montrer ainsi agacé…

Alex Rins est le seul pilote titulaire Suzuki en lice ce week-end en raison du forfait de son habituel équipier Joan Mir, qui le suivra en 2023 chez Honda, et qui se remet d’une fracture de la cheville depuis le dernier Grand Prix d’Autriche. Il finit 14è son vendredi à Misano et il n’y a pas de quoi a priori pavoiser. Cependant, il n’y a pas non plus de quoi être déçu. Il commente ainsi : « aujourd’hui était en fait une bonne journée. La chute a été très malheureuse, ça m’a pris un peu de confiance pour attaquer à nouveau. Pourtant, FP1 et la première moitié de FP2 n’étaient pas mauvais ».

Sur sa situation sportive, il ajoute : « peut-être que la météo nous aidera demain. Dans ce cas, nous avons encore une chance d’entrer en Q2 ». Oui mais c’est surtout la pluie qui est crainte pour samedi…

Alex Rins : “le commissaire en me touchant fermement a déclenché l’airbag“

Mais sinon, cette algarade avec le commissaire ? Il raconte : « j’étais très en colère car il y a généralement deux types de chutes : une où vous frappez violemment le sol et l’airbag s’ouvre et les autres où ça n’arrive pas, ce qui permet de se remettre sur la bonne voie après. Dans mon cas c’était une chute à 150km/h ce qui n’était pas trop mal. Donc l’airbag ne s’est pas déployé. Puis le commissaire est venu me chercher en me touchant fermement, ce qui a provoqué le gonflement de l’airbag ».

Alors plutôt que de sauter sur la moto de rechange, Rins a dû sortir de sa combinaison en cuir gonflé. Le pilote de 26 ans a d’abord exprimé son mécontentement, mais il est ensuite allé retrouver le commissaire en question pour lever tout malentendu : « pendant la séance Moto2, je lui ai parlé ». Le résultat de cette discussion a été apparemment positif, comme en témoigne un tweet du pilote Suzuki. Il y remercie les commissaires pour leur travail important lors d’un week-end de course.

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Crédit classement motogp.com