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Avec huit podiums et six victoires en quatorze courses cette saison, le team Petronas Yamaha aurait toutes les raisons d’être satisfait de sa saison. Et pourtant… Les points ont été partagés entre les deux pilotes Fabio Quartararo et Franco Morbidelli à tel point que le premier a raté le titre jusqu’à s’effondrer en vue de la ligne d’arrivée tandis que le second, à l’envol tardif, doit se résoudre à la place de vice-champion du monde de Joan Mir. Or, c’est bien la couronne que voulaient les couleurs malaisiennes…

Chez Petronas Yamaha, on ne peut pas décemment regretter le déroulé d’une saison où ses pilotes ont quasiment remporté la moitié des épreuves en jeu, tandis que l’équipe, au statut de satellite Yamaha a laminé celle d’usine sur le plan des résultats. Certes, mais il manque quelque chose. Et ce n’est pas rien : carrément le titre de Champion du Monde des pilotes. Que l’accessit d’être la meilleure équipe du plateau MotoGP ne console pas…

La preuve avec le team manager Wilco Zeelenberg qui ne peut cacher la frustration de l’objectif par ailleurs bel et bien désigné : « si vous m’aviez dit avant le début de la saison que l’on aurait eu ces résultats, j’aurais répondu : « cela n’arrive jamais ». Mais dans le sport, vous en voulez toujours plus et c’était bien sûr le titre mondial. Il s’est éloigné de nous. Car sans Marc, le titre était clairement l’objectif de tout le monde. Cependant, la réalité est différente. Cette année a de nouveau montré combien il est difficile de devenir champion du monde ».

Sur Speedweek le même Zeelenberg poursuit : « nous avions deux pilotes dans l’équipe qui ont remporté des courses et qui se sont tous deux battus pour le championnat, ce qui nous rend toujours fiers. Cependant, nous aurions préféré que les résultats soient plus cohérents, notamment de Fabio ».

Petronas Yamaha : « le titre était clairement l’objectif »

Le team manager se concentre sur le cas du Français : « il a toujours mis la machine dans les trois premiers lors des dernières courses de 2019, mais il n’a remporté aucune course à l’époque. Cette année, c’était l’inverse : trois victoires, mais pas d’autres podiums. C’est quelque chose qui nous préoccupe. On peut chercher 100 000 explications à cela, mais c’est la réalité ».

Malgré trois victoires en Grand Prix, Fabio Quartararo n’est finalement que 8e au général. Dans les six dernières courses, il n’a réussi à marquer que 19 points. « En 2019, nous étions capables de nous battre et de suivre le rythme dans chaque course et nous restions toujours dans la « fenêtre de performance » » analyse Zeelenberg. « Cette année, c’était différent. Fabio a piloté cette année une nouvelle machine d’usine 2020. Mais c’était une toute nouvelle moto qui réagissait différemment de ce à quoi on s’attendait sur certaines pistes et dans certaines situations. Ensuite, nous devons essayer de trouver une configuration pour la machine qui permette au pilote de se sentir à l’aise. Malheureusement, nous n’avons pas réussi ».

Un constat d’échec donc. Qu’en sera-t-il de 2021 ? Déjà, il y aura Valentino Rossi dans les murs, aux côtés d’un Franco Morbidelli qui a changé de dimension cette saison…

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