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Razlan Razali a réussi une belle présentation de ses troupes Petronas en Grand Prix. Une aventure qui est présente à tous les étages, puisque du Moto3 au MotoGP en passant par le Moto2, le pétrolier est impliqué. Mais c’est bien sûr la catégorie majeure qui a suscité toute l’attention, et d’autant plus que, cette année, les couleurs malaisiennes seront arborées par un certain Valentino Rossi. Ce dernier s’est naturellement déclaré ravi et a affiché une ambition de bon aloi. Mais à écouter le patron dans le box, les espoirs de titre ne sont pas attribués au Doctor. Mais plutôt à son équipier, Franco Morbidelli.

Au vu du travail accompli depuis seulement deux saison, on a du mal à considérer le team Petronas comme une simple structure satellite. C’est pourtant ce que fait le constructeur Yamaha qui doit aux M1 malaisiennes six de ses sept victoires en MotoGP l’an passé… Une situation que le patron Razlan Razali a du mal à accepter. Il n’est pas découragé pour autant et aborde cette troisième saison d’existence dans la catégorie en se présentant comme un candidat au titre mondial.

Une ambition légitime, car l’écurie a en son sein le vice-champion du monde en titre Franco Morbidelli, maintenant aguerri à la Yamaha et aux rouages du team. Ses trois victoires ont récompensé une progression solide qui a séduit le patron : « Franky est comme un artiste, la façon dont il parle, se donne … Comme un peintre ou un musicien, il est un artiste des sports mécaniques, sur deux roues », dit Razali. « C’est juste un plaisir de lui parler. Il est si calme et recueilli et il a également de très bonnes vues sur la vie en général. Un gars très gentil, mais sur la piste, il est aussi dur et agressif que les autres pilotes ».

Razlan Razali : « Morbidelli est un pilote beaucoup plus mature que Fabio »

Sur les chances de Morbidelli pour le titre mondial, Razali n’a aucun doute : « Franky connaît la situation, il l’a déjà vécue lorsqu’il a remporté le titre de champion du monde Moto2 en 2017. Il a presque réussi à devenir champion du monde l’année dernière. Je pense qu’il a toute l’expérience nécessaire pour faire face à la pression et à la situation. C’est un pilote beaucoup plus mature que Fabio, par exemple ».

« En 2019, il a été éclipsé par Fabio dans son année de rookie. Il a réagi. Il sait ce qu’il faut faire pour s’améliorer, donc je suis convaincu qu’il continuera à s’entraîner dur avec Valentino et les autres. Cette année, c’est une question de cohérence et nous pensons qu’il a une vraie chance dans le combat pour le titre ».

Certes, mais pour ça, il faut aussi une bomme moto. Or, sa M1 ne sera pas de dernière jeunesse… « Yamaha estime que Franky est un pilote très compétitif avec beaucoup de potentiel, mais la situation contractuelle et la situation économique ne nous ont pas permis de mettre sa moto aux normes des autres », a déclaré Razlan Razali sur ce sujet.

Le directeur de l’équipe Petronas SRT a ajouté : « pour cette année, nous avons été assurés que le plan prévoit le développement de la moto de Franky dans une certaine mesure. Nous ne savons pas exactement quelles seront ces mises à niveau pour le moment, mais nous le découvrirons au Qatar. Comme l’année dernière, ils feront de leur mieux pour le soutenir. Dès 2020, avec l’aide de Yamaha, certaines choses ont été développées au cours de la saison afin d’améliorer les performances de Franky. Nous avons un très bon partenariat avec Yamaha car quand ils voient un pilote qui a le potentiel de gagner, ou quand un pilote est en tête, ils ne négligent aucun effort pour fournir un soutien supplémentaire là où ils le peuvent ». Une politique MotoGP que l’on suivra durant cette saison.

Razlan Razali apprécie Morbidelli.

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