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Quintuple Champion du Monde, Jorge Lorenzo a été embauché par Ducati pour gagner une nouvelle couronne mondiale. Une ambition qui semblait réaliste dès les premiers tests de Valence, puis qui s’est troublée lors des essais à Sepang avant de se flouter encore un peu après trois jours passés sur le sélectif tracé de Phillip Island. Au bilan australien, une huitième position à huit dixièmes du leader Viñales sur son ancienne Yamaha. Mais à un dixième de l’équipier Dovizioso aguerri à la Desmosedici. Ce qui fait dire à Por Fuera qu’il a rempli ses objectifs.

La mission était de progresser dans la connaissance de la Ducati et dans la hiérarchie par la même occasion. Deux objectifs finalement atteints, même si c‘est dans la douleur et que l’on reste loin  du compte : « il nous reste encore beaucoup de travail à faire pour avoir une moto compétitive dans toutes les situations et sur toutes les pistes, mais nous savons où il nous faut travailler pour y arriver » assène un Lorenzo qui jure ne rien regretter de sa décision d’avoir parié sur Ducati plutôt que de continuer avec Yamaha.

« J’ai progressé. A Sepang, c’était plus facile. A Phillip Island, c’était bien plus compliqué pour toutes les Ducati à cause du vent et des caractéristiques des virages. Mais au bout du compte, on a géré tout ça et je précise que je n’ai pas tourné avec des pneus neufs qui m’auraient fait gagner trois dixièmes. Mais qui n’aurait rien apporté à mes sensations sur la moto. C’était justement mon but. Je voulais m’approcher des limites de la moto pour les sentir et j’ai réussi à le faire. Alors c’était de bons tests, même si le chemin est encore long ».

Il précise sur Speedweek : « je voulais rester le plus possible dans la fourchette des 1’29 et j’y suis arrivé. Beaucoup d’autres pilotes se sont contentés d’un petit 1’30. Nous savons où nous en sommes et ce qu’il faut faire ? Sur un autre circuit avec une meilleure adhérence on pourra faire mieux ». Genre le Qatar ? « Je ne sais pas si on pourra jouer la victoire à Losail. Mais on sera mieux. Ici, l’absence des ailerons s’est vraiment fait sentir. On travaille pour compenser. Pour aller chercher les Honda et les Yamaha, il va falloir faire un bond en avant ».

« Ce n’est pas une simple question de moto » reconnait le Majorquin. « La Ducati est tout simplement une autre moto. Ce qu’il faut faire pour bien la piloter, c’est le contraire de ce qu’exige une Yamaha ou une Honda. Il faut être très agressif. Je n’arrive pas à être comme ça naturellement. J’ai besoin de temps. Il faut aussi développer la moto pour la rendre meilleure. Je suis bien  chez Ducati. On me traite bien et tout le monde est très professionnel ».

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