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Rappelez- vous. Lors de l’entame du Grand Prix d’Argentine, la FIM avec l’appui de Dorna lançait une campagne de sensibilisation contre le phénomène du dopage dans le sport. Une démarche noble pour une cause qui ne l’est pas moins et une prise de responsabilité en assumant une exposition du sport moto sur un sujet sensible. L’ensemble des protagonistes s’étaient mobilisés, mais Cal Crutchlow avait joué la voix discordante en laissant entendre que les contrôles, dans le paddock, relevaient du folklore. Par ailleurs, il jurait que sa forme actuelle était bâtie après des heures de souffrance sur un vélo. Ce qui ne serait pas le cas de tout le monde…

Faire des kilomètres à bicyclette, c’est se forger une endurance et un corps à toute épreuve. Pas de masse graisseuse, et une faculté de récupération développée par des jours passés à pédaler. Voilà la recette. Et l’Anglais doute que tous ses collègues en passe par la même souffrance pour lui tenir tête sur la longueur d’un meeting.

Certes, mais se présenter comme au-dessus de tout soupçon sur le dopage et en même temps vouer un culte pour une discipline qui n’a pas été épargnée par cette tricherie, c’est prendre un risque d’une confusion des genres susceptible d’éroder sa crédibilité.

Et ça n’a pas manqué. Depuis maintenant quelques jours, cette photo prise avant le Grand Prix à Austin devient virale. Prise ici sur GPOne, on y voit Miller, Aleix Espargaró et le pilote LCR poser en tenue de cycliste aux côtés de… Lance Armstrong. Celui-là même qui est devenu une icône du dopage, qui a été banni de la fédération internationale de cyclisme et qui s’est vu retirer ses sept victoires au Tour de France. La liste n’est pas exhaustive… Les critiqués par l’Anglais ont maintenant beau jeu de montrer que le donneur de leçon a un jugement à géométrie variable sur le dopage. Qu’en pense la FIM qui veut montrer ses pilotes comme des exemples ?

 

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