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En ce dimanche 22 novembre, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis l’Autodrome de l’Algarve à Portimão au terme du Grand Prix du Portugal.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si la première partie est traduite de l’anglais (vouvoiement).


Fabio Quartararo : « Cette dernière course a été très mauvaise pour moi. J’ai eu un problème avec le Holeshot Device au départ. J’ai fait un très mauvais départ et j’ai perdu des positions. J’ai vu que je pouvais faire une bonne course mais malheureusement à partir de la mi-course j’ai eu un problème de syndrome des loges. C’était assez étrange car d’autres pilotes ont également eu ce problème. Je suis donc vraiment très triste car aujourd’hui nous avions l’opportunité de finir entre cinquième et huitième. C’est donc très difficile de finir comme ça car je voulais faire bien mieux. »

Vous n’êtes probablement pas actuellement dans cet esprit, mais vous avez dit que globalement vous étiez content de votre saison car elle vous avait apporté vos premières victoires. Êtes-vous toujours d’accord avec cela ?

« Hé, quand vous terminez les trois dernières courses si mal, il est difficile de dire que je suis heureux de ma saison ! Mais je peux dire que, oui, je me rappellerai de cette saison comme celle qui m’a apporté trois victoires. Vous savez, il y a parfois certains pilotes qui ne gagnent jamais en MotoGP et j’ai déjà trois victoires, donc je pense qu’en regardant en arrière c’est au moins très positif. Donc d’un certain côté, c’est une très bonne saison, mais malheureusement elle ne se termine pas très bien, donc je suis un peu triste. »

Maverick Viñales a dit hier qu’il n’y avait pas actuellement de solution pour Yamaha. Êtes-vous d’accord avec lui et qu’allez vous demander à Yamaha ?

« À coup sûr, il y a une solution ! La moto de l’année dernière fonctionnait très bien ! (Franco ne pilotait pas) une moto uniquement 2019 mais il a dit qu’elle fonctionnait très bien. Donc il y a une solution et ils doivent seulement trouver la façon de progresser sur les points où nous peinons. Je pense qu’en regardant les datas de Franco, il est très clair que nous souffrons d’un manque d’adhérence à l’arrière, donc nous devons assurément travailler là-dessus pour l’analyser. Je pense que Yamaha est très motivé car ils ont vu que la moto 2020 avait été un désastre pour tout le monde lors des dernières courses. Je ne sais pas à quelles positions ont fini Maverick et Valé aujourd’hui, je pense que ça doit être entre 10e et 11e ou quelque chose comme ça. Donc on n’a pas besoin de leur dire à chaque fois que la moto ne fonctionne pas : ils le voient ! Ils le voient et ils travaillent dur, donc ils vont trouver quelque chose et j’espère que nous pourrons commencer le test d’une très bonne manière, et il y a aussi Cal (Crutchlow). J’espère donc qu’ils sont motivés et prêts à résoudre le problème. »

Il y a débat cette année sur l’avantage d’être pilote d’usine ou pas. Qu’attendez-vous de plus de Yamaha l’année prochaine, en étant pilote d’usine ?

« Je n’ai pas beaucoup d’expérience en MotoGP mais je pense que j’ai une idée assez claire sur quoi dire à Yamaha, sur ce que nous pouvons améliorer. Et je pense que nous devons aussi croire en cela : c’est bien de leur dire que la moto n’est pas très bonne et qu’ils doivent travailler, mais il faut aussi leur dire que nous croyons en eux car ils ont fait de très bonnes motos dans le passé. Pour moi, le meilleur exemple en est la moto de l’année dernière, car il s’agissait de ma première saison. Je pense donc que nous devons avoir confiance en eux, leur dire nos souhaits, et je pense qu’il est important de croire dans le projet. Je pense donc qu’il sera bénéfique d’être un pilote d’usine et je suis très impatient d’y être et d’avoir des réunions pour exprimer mes idées. »

Quelle est selon toi la meilleure façon d’aborder la saison 2021 ?

« Sans forcément me reposer, j’ai hâte de faire un break, mais aussi de me demander ce dont j’ai besoin pour vraiment me battre pour le titre l’année prochaine. J’ai commencé (cette réflexion) avec Yamaha. L’année dernière, je ne me suis jamais senti pas bien sur la moto alors que malheureusement, cette année, cela a été la plus grande part de mon problème : je n’avais aucun feeling et je ne pouvais pas faire un bon rythme. »

Dans quel domaine as-tu pu progresser cette année ?

« Je pense que j’ai appris pas mal de choses cette année, même si cela a été une saison très difficile. Je pense que cela ne peut que être de l’expérience pour l’année prochaine. Il sera très intéressant de regarder cette saison en tant qu’expérience et pas en termes de performance. Mais j’ai eu trois victoires en MotoGP, et ça, ça ne s’oubliera jamais ! »

Désolé, j’ai raté le débriefing d’hier mais j’ai vu que tu avais parlé d’un psychologue. Qu’est-ce qui t’a manqué et comment as-tu pu détecter ce genre de problème ?

« On va dire que l’année dernière, je n’ai pas eu la nécessité d’y aller parce que tout allait super bien et on n’a eu aucun problème. Je ne me suis pas énervé et je n’en ai pas eu besoin. Mais cette année, quand les choses n’allaient pas, j’ai vu que j’avais un petit peu besoin de retrouver mon psychologue. Je pense que ce sera important de travailler sur ça, l’année prochaine, parce que on peut très bien avoir une saison avec encore des difficultés sur la moto. Je pense qu’il sera très important de travailler avec lui et d’être vraiment prêt pour le début de saison. »

Classement  Grand Prix du Portugal MotoGP sur l’Autodrome International de l’Algarve à Portimão :

Crédit classement : MotoGP.com

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