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Fabio Quartararo

Fabio Quartararo partait de la dixième place sur la grille car Enea Bastianini n’a pas pu participer à la course de 25 tours de dimanche. Le pilote Yamaha avait espéré un meilleur départ qu’au Sprint, mais ce ne fut pas le cas…

Il avait donc du pain sur la planche lorsqu’il termina le premier tour à la 15e place. Baissant la tête pour dépasser plusieurs coureurs, et grâce aussi à la chute de Miguel Oliveira et Marc Márquez, le Français s’est hissé dans le top 10 au 9e tour.

Avec un gros écart avec les coureurs devant et Jorge Martín le traquant, le pilote numéro 20 n’a pas pu se calmer une seconde. Poussant jusqu’au bout, il a réussi à dépasser Luca Marini d’une manœuvre brillante dans le virage 2, avec six tours à faire. Jorge Martín l’a suivi, mais le pilote Ducati n’a pas pu suivre El Diablo et a chuté. À cinq tours de la fin, le pilote Yamaha imaginait ses chances de rattraper le groupe en lutte pour la quatrième place. Dans l’avant-dernier tour, il a dépassé Aleix Espargaró pour la huitième place, qu’il a conservée sur la ligne d’arrivée, à 8,543 secondes de Francesco Bagnaia.

A la suite de quoi, il s’est exprimé devant les journalistes…


Fabio Quartararo : « Bien sûr, c’était une course difficile, principalement à cause de ma qualification. Hier, j’ai eu un problème avec le launch control, mais cette fois j’ai choisi une trajectoire qui n’était pas correcte, donc on était super loin derrière. Le rythme n’était pas trop mal. Si vous regardez mon dernier tour de cette course, il était très proche de mon tour le plus rapide de la course de l’an dernier. Je pense que le rythme que nous avons tous eu pendant ce week-end était extrêmement rapide. J’espère me battre davantage à l’avant en Argentine.
Le bilan ? Je ne sais pas, mais en tout cas on sait que la qualif c’est quelque chose qu’on doit travailler énormément parce que c’est là où sincèrement on a le plus de problèmes. On sait très bien que si on démarre de la première ou 2e ligne, on peut très bien se battre pour le podium, et actuellement on est rapide, mais on n’arrive pas à rouler comme les autres, donc pour préparer un dépassement, c’est impossible. Voilà tout simplement pour essayer de de faire un dépassement ou de se battre avec les autres, c’est compliqué.
»

Sur les actions, les accrochages et le comportement de certains…
« Je n’aime pas trop donner mon point de vue sur ces actions mais je pense que ce nouveau format, et aussi d’avoir fait 2 jours de tests sur ce circuit juste avant, on sait que tout le monde est vraiment à la limite. Même ce matin j’ai fait 3 tours au warmup, et au 2e tour j’étais déjà en 38.8, c’était le temps de ma pole position, il y a 2 ans. Donc vraiment, on savait vraiment où était la limite, mais je pense que tout le monde était très excité. Mais pour l’instant, pour en tout cas pour nous, le problème n’est pas vraiment là. »

Sa vision de la saison à venir…
« On verra bien, la saison vient de commencer. On est en difficulté, c’est sûr, mais ce qui me frustre moins que l’année dernière, c’est qu’au moins on a la vitesse cette année. En regardant mon rythme, je n’étais pas très, très loin. En tout cas, je n’étais pas là pour me battre pour la victoire, mais au moins on avait le rythme pour se battre pour le podium. Mais voilà, c’est toujours facile de parler quand la course est terminée, mais en tout cas, on a la vitesse. »

Des idées pour améliorer les points faibles ? 
« Pour l’instant, on n’a aucune idée. On sait qu’il faut que j’arrive à me concentrer à… Quand un pilote devant fait 37.2, par exemple, ici, faut pas que je me concentre sur ce chrono-là, faut juste essayer de faire de mon mieux. Mais si c’est 37.6 ou 37.7, c’est frustrant d’atteindre une demi-seconde mais malheureusement pour l’instant c’est comme ça. »

Des améliorations à court terme ? 
« Non. Sincèrement, là je pense juste à la prochaine course. Essayer de trouver une solution. L’année dernière, on a vraiment eu des problèmes en Argentine sur le grip. Donc on verra, mais je pense que c’est important pour nous de rester calme parce que, franchement, le championnat est très long. Il reste encore 40 courses donc va falloir rester concentré, essayer de ne pas faire d’erreur. »

Avec déjà 2 (3) pilotes en moins sur la grille, faut-il tirer la sonnette d’alarme ? 
« Sincèrement, depuis le début, je n’étais vraiment pas pour les courses Sprint. Et spécialement parce que c’est double risque en plus. Tout simplement parce que le danger est là et on sait très bien que… Voilà, le premier weekend, il y a déjà 4 pilotes à l’hôpital ! Après, aussi, la raison peut être qu’on a fait 2 jours de test. Tout le monde sait la limite. C’est sûr que ça a été un Grand Prix assez mouvementé. On espère que ça ne sera pas tous les Grands Prix comme ça parce qu’on ne va pas terminer beaucoup sur la grille ! »

Sur la charrette qui transporte les pilotes sur un tour du circuit…
« C’est un show, hein ? Donc voilà, tout le monde est obligé de le faire. Sur des circuits comme à Jerez ou au Mans, ça peut être plutôt cool. »

 

Résultats du Grand Prix du Portugal MotoGP sur l’Autodrome International de l’Algarve à Portimão :

Crédit classement : MotoGP.com

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