Jack Miller va vivre une saison 2022 de MotoGP qu’il ne doit rater sous aucun prétexte, sous peine de perdre en crédibilité dans un clan Ducati aux membres de très haut niveau. Sa place comme pilote officiel doit se mériter et elle est convoitée. En plus de devoir montrer sa capacité à tenir le poste, l’Australien devra aussi éviter les écueils d’un monde soumis à la versatilité d’un virus qui peut mettre instantanément sur la touche celui qu’il a infecté…
Livio Suppo l’avait déjà signalé et c’est maintenant au tour de Jack Miller de le mentionner. Il faut dire que l’Australien a des arguments à faire valoir sur le sujet puisqu’il en a été un des victimes durant la trêve hivernale. Il s’agit de l’infection à la Covid-19. Une propagation difficile à contrecarrer mais aux grandes conséquences professionnelles pour celui qui a été infecté : « dans l’état actuel du monde, personne n’a la vie facile », a déclaré Miller sur Speedweek après les trois jours d’essais sur l’île de Lombok. « Samedi mon assistant a été testé positif, c’est un cauchemar. Nous n’étions qu’à l’hôtel et à la piste et nous n’avons jamais violé le protocole, nous avons tout suivi. À la maison, j’ai attrapé le Covid à la ferme, je n’étais nulle part et je l’ai quand même eu ».
Jack Miller : “nous ne pouvons rien changer, c’est le monde dans lequel nous vivons“
« Cela nous accompagnera toute la saison », craint Miller. « Pour moi en tant que pilote, c’est effrayant, ça nous rend nerveux. Mais c’est bien que les choses bougent à nouveau dans le championnat. Maintenant plus que jamais, nous devons nous assurer que nous sommes en sécurité ».
Concernant la bulle MotoGP, qui devrait être supprimée lors du premier Grand Prix de la saison au Qatar, il a déclaré : « je n’y ai pas beaucoup réfléchi car je ne sors pas de toute façon. C’est bien que nous ayons maintenant la liberté de quitter à nouveau la piste si nous le voulons. De toute façon, nous ne pouvons rien changer, c’est le monde dans lequel nous vivons – bienvenue en 2022. Il semble que tout redevienne de plus en plus facile. C’est définitivement mieux qu’en 2020, donc je ne me plains pas ».
