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Joan Mir pense à sa course.

Les meetings du Champion du Monde Joan Mir connaissent décidément toujours le même scénario : ils commencent difficilement et se terminent dans la joie. L’officiel Suzuki aimerait vivre constamment ses Grands Prix dans la satisfaction, du vendredi au dimanche, mais il faudra encore attendre pour ça. Pour le Grand Prix de Doha, après un pic de tension avec son équipe le vendredi, la barre s’est doucement redressée le samedi. Nous voilà à dimanche et Joan Mir reste encore un favori …

Il y a une semaine, sur le même tracé de Losail, pour le Grand Prix du Qatar ouvrant la saison MotroGP, Joan Mir s’étai élancé dixième et lorgnait sur la seconde place en vue de l’arrivée, franchie finalement quatrième dans les circonstances que l’on sait. Cette fois, pour la course de Doha, il partira neuvième, ce qui est un rang de mieux. Tous les espoirs lui sont donc encore permis et d’autant plus qu’il avait retrouvé le sourire, même si son équipier Alex Rins était juste devant lui.

Le Majorquin, à la différence de son compagnon d’écurie, avait dû aussi se sortir de la Q1. Il a donc les nerfs solides. Cependant … « Je suis beaucoup plus nerveux et stressé samedi que dimanche » dit-il.  « Nous devons y arriver. Ce n’est pas normal d’être si loin de nos adversaires sur un tour. Si vous regardez le rythme, nous y sommes toujours très bons. Mais il n’est pas normal que nos adversaires puissent alors retirer une seconde et demie ».

Il sait qu’il, doit également progresser dans cet exercice si particulier face au chrono : « mon style de pilotage naturel ne m’aide pas non plus. Je suis généralement très agressif et cela fonctionne généralement lorsque vous souhaitez régler le temps au tour. Vous devez conduire proprement, mais vous devez être agressif sur les freins, etc. Mais avec cette moto, vous devez être très doux et très détendu. Nous devons y travailler ».

Il ajoute sur sa situation avant la course de dimanche : « nous avons réussi à entrer en Q2 via Q1 et avons été compétitifs. Il y a beaucoup de travail devant nous, nous sommes loin. Mais nous nous rapprochons et nous savons dans quels domaines il faut  nous améliorer. Je trouve très difficile de faire un bon temps au tour. Je dois piloter d’une manière différente, ce qui n’est pas vraiment naturel pour moi ».

Joan Mir : « Jorge Martin ? Les pilotes Ducati sont probablement assez en colère »

Joan Mir termine sur un Jorge Martin en pole-position, ce qui lui rappelle de bons souvenirs … « Félicitations à Jorge ! Je savais déjà qu’il était toujours très rapide en qualifications. En Moto3, il était généralement en pole et je gagnais la course », a souri Mir. « Il fait un excellent travail, et les pilotes Ducati sont probablement assez en colère. »

Il revient sur l’épreuve qui l’attend : « nous devons essayer de gérer la course du mieux que nous pouvons. En d’autres termes, protéger les pneus, mais en même temps être proches de nos adversaires et avoir la course sous contrôle, afin de lancer une attaque finale si c’est possible. Je suis convaincu que je serai fort ».

Et qu’en est-il des adversaires ? « Maverick Viñales est très fort. Il est toujours très fort. Mais il sera important de voir s’il peut gérer la course aussi bien qu’il l’a fait le week-end dernier. Et puis il y a plein de Ducati … Toutes les Ducati sont rapides et compétitives et ce n’est pas la moto contre laquelle vous voulez vous battre ici au Qatar. Mais nous essaierons de faire notre course, de la gérer au mieux contre eux et d’être proches de l’avant. Ensuite, à la fin de la course, nous verrons ce qu’il en résultera ».

MotoGP Qatar 2 J2 : chronos

Crédit classements : MotoGP.com

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