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Sans circuit, organiser une course est impossible. Apparus à la fin du XIXe siècle, les tracés permanents réservés à la course se sont développés assez tardivement. Pendant longtemps, les circuits routiers étaient légion, même au plus haut niveau. En plus de 70 années d’existence, le championnat du monde de vitesse moto est passé par un nombre impressionnant de circuits, parfois pour une édition seulement. Ensemble, essayons donc de nommer les dix circuits les plus importants de l’histoire du championnat.

Les règles de sélection ainsi que les mentions honorables ont été expliquées dans la première partie, trouvable ici même. Cette partie fait suite à la deuxième, parue hier.


N°8 : Laguna Seca

On entre dans la catégorie supérieure. Laguna Seca est un monument, un bijou. Construit en 1957, le tracé serpente entre les collines de Monterrey pour le plus grand plaisir des fans. La Californie et accueillit le mondial 15 fois, de 1988 à 2013. Le pif/paf du Corkscrew, en descente, est extrêmement populaire et parle à tout le monde.

Ce dernier fut le théâtre de dépassements hallucinants : Rossi sur Stoner en 2008, bien entendu, mais aussi Márquez sur Rossi en 2013. Des souvenirs gravés dans les mémoires, c’est certain.

Le mythique Corkscrew. Photo : Raniel Diaz


Pourtant, il ne faut pas omettre le reste : La victoire de John Kocinski sur Cagiva en 1993 est un moment fort en émotion, tout comme celles de Nicky Hayden en 2005 et 2006. Le tourniquet californien ne pouvait, lors de ses dernières années d’activité au plus haut niveau, faire rentrer tout le paddock.

Ainsi, les petites catégories furent mises de côté de 2005 à 2013. Un weekend étrange donc, mais généralement fort en émotion. Mesuré à 3,602 km, il figure parmi les plus petits tracés de tout l’histoire. Petit par la taille, mais grand par l’histoire.


N°7 : Phillip Island


Changement de continent ! Nous nous dirigeons vers le sud de l’Australie, et plus précisément sur une île. Toujours au calendrier, l’épreuve est incontournable et offre, quasiment systématiquement, des courses à l’intensité rare.

C’est la popularité naissante du « crocodile » Wayne Gardner qui poussa les institutions à organiser un Grand Prix sur le pays-continent. En 1989, le monde découvre un sublime tracé donnant sur la Mer de Tasman.

Cadre magnifique et courses d’enfer. Photo : Thomadotor

Dès la première édition, c’est un succès : la course entre instantanément dans la légende. Gardner réalise l’une de ses plus belles prestations en carrière et s’adjuge la victoire finale devant une foule en délire. L’année suivante, il remet ça et prend le meilleur de Mick Doohan, aussi à la maison.

Il faudra attendre 1997 pour revoir le joyau australien au championnat. Depuis, il ne nous quitta plus. Valentino Rossi y marqua les esprits en 2003, mais sans doute moins que Casey Stoner, qui s’y imposa pendant six années consécutives.

En 2015, Márquez réalisa l’impensable et vint à bout de Jorge Lorenzo, Andrea Iannone, Valentino Rossi et consort pour s’octroyer la victoire. Une course sublime, tout comme celle de 2017 qui vit un impressionnant Johann Zarco.

Si Phillip Island continue de produire des courses classiques, nul doute qu’il grimpera dans le classement. Pour le moment, ses 25 apparitions au championnat le placent 7e.

C’est tout pour cette fois-ci ! Rendez-vous demain pour la suite et les places n°6 et n°5

 

Photo de couverture : Box Repsol 

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