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Ce samedi 13 novembre 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit Ricardo Tormo à Cheste (Valence), au terme de la deuxième journée du Grand Prix de la Communauté Valencienne.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français champion du monde, qui avait une double revanche à prendre, à la fois sur sa dernière course et sur celles disputées à Valence l’année dernière, mais figure pour le moment seulement en 8e position sur la grille après un vendredi difficile.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


Votre qualification ressemble à celle de la semaine dernière au Portugal, avec une bonne FP4 mais plus de problème en Q2…

Fabio Quartararo : « La semaine dernière, nous avons commis une erreur en FP4 mais pour moi la qualification était juste due à des circonstances où nous avons changé quelque chose qui n’a pas fonctionné. Aujourd’hui, la FP4 a été très bonne, j’ai eu une très bonne FP4, mais pour être honnête nous sommes dans une mauvaise situation. Je ne sais pas si ça vient de la piste ou pas, mais il y a deux ans on avait pu avoir un bien meilleur rythme. Nous étions en 1’29, et l’année dernière Franco (Morbidelli) avait roulé en 1’30.0 si je ne me trompe pas, et nous sommes tous les deux sept dixièmes plus lents. Je ne suis vraiment pas heureux de la manière dont se sont passées les choses et j’aimerais comprendre pourquoi, parce qu’au freinage, même avec le pneu dur, on est déjà trop tendre. C’est dur à comprendre et j’aimerais savoir pourquoi j’ai eu un aussi mauvais feeling aujourd’hui. »

En voyant les performances de Pecco Bagnaia en deuxième partie de saison, êtes-vous d’accord pour dire que vous avez gagné votre titre en première partie de saison ?

« Non ! Mon championnat a été gagné de la première course jusqu’à Misano. Je l’ai gagné à Misano donc on a été en mesure de faire beaucoup de podiums dans la deuxième partie, donc pour moi je l’ai remporté dans la première et dans la deuxième moitié. »

Vous n’êtes pas heureux mais c’est quand même bien mieux qu’hier, car vous avez fait un bond entre la FP3 et FP4. Qu’avez-vous alors trouvé, et qui vous a apparemment manqué en qualification puisque vous dites que vous y avez eu un mauvais feeling ?

« Le pneu avant. Entre la FP3 et FP4, on a simplement changé le pneu avant pour un dur et j’ai eu un meilleur feeling. Mais en qualification, je n’ai pas eu de feeling avec l’avant, pas de soutien, la capacité à tourner était très mauvaise et je n’ai pas été en mesure de faire un tour (rapide). J’ai fait deux tours en 1’30″6 et on aurait dit que c’était comme si je courais pour la pole position ! Je me suis senti énormément à la limite pour rien ! Pour être honnête, c’est assez étrange et triste de ne pas savoir ce qui se passe. Oui, nous devons comprendre car ce sera une longue course demain, et je ne sais toujours pas pourquoi pourquoi nous sommes aussi lents. »

Ce n’est pas forcément un circuit Ducati mais leurs performances ont été impressionnantes aujourd’hui. Êtes-vous inquiet pour 2022 ?

« Pour un circuit qui n’est pas un circuit Ducati, nous avons quatre pilotes dans le top cinq : Je pense que c’est un peu circuit Ducati maintenant ! Tous ces pilotes sont très rapides, mais le truc c’est qu’il y a deux ans on a décroché la pole et on avait un rythme en petit 1’30 en qualification, et actuellement faire 1’30, c’est juste un cauchemar. C’est donc dur de comprendre ce qui se passe. Il nous manque beaucoup de choses alors je suis curieux de voir pourquoi on est aussi loin. »

Il y aura encore plus de Ducati sur la grille l’année prochaine. Cela risque-t-il de rendre les courses encore plus difficiles pour vous ?

« Oui ! Oui, c’est sûr car je dirais “plus de Ducati, plus de problèmes !”. Car c’est vraiment très difficile pour nous de doubler, et on dirait aussi qu’ils ont franchi un gros cap sur la moto, pas seulement sur le moteur, mais quelle vitesse ils ont sur un tour et pendant la course ! Je pense que c’est la première fois cette année où ils font un–deux–trois. Ils ont fait beaucoup de un–deux, et aujourd’hui un–deux–trois, donc tous leurs pilotes ont franchi un gros cap, et comme Ducati a également franchi un gros cap, nous devons franchir un gros cap car nous sommes bien trop loin. »

Tu dis que tu es 7 dixièmes plus lent que tu étais il y a deux ans. Est-ce que tu penses que c’est un problème d’allocation pneumatique qui ne correspond pas aux spécificités de la piste et de la moto ?

« Je ne comprends pas. C’est sûr que le pneu avant ne nous aide pas sur cette course mais, sincèrement, on ne peut pas être à 7 dixièmes par rapport à il y a deux ans. Ce qui se passe en ce moment est incompréhensible, surtout sur ce circuit. Mais bon, après, sincèrement, plus que ça fait que sur le rythme de course, en FP4 on n’était pas si mauvais que ça, mais plus on fait de tours plus on a de mal : Le pneu avant devient un chewing-gum, et c’est le pneu dur, donc c’est dur à comprendre. Mais après, sincèrement, l’année dernière je voulais trop me mettre dans (X?), etc., donc sincèrement j’essaie de pas trop me concentrer là-dessus et d’oublier un petit peu. »

 

 

Résultats de la Qualification 2 du Grand Prix MotoGP de la Communauté Valencienne :

 

Résultats de la Qualification 1 du Grand Prix MotoGP de la Communauté Valencienne :

 Crédit Classement : Motogp.com

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