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Lors du dernier rendez-vous à Barcelone, Valentino Rossi a enfin confirmé qu’il serait bel et bien de la partie en 2021 sur la grille MotoGP, avec les couleurs malaisiennes Petronas et une Yamaha de dernier cri. Mais en Catalogne, la rumeur a aussi concerné les troupes du Doctor réunies sous la bannière VR46. Le nom de son demi-frère Luca Marini est en effet dans les conversations au sujet du second guidon au sein du team Avintia Ducati, qui n’est pourtant pas officiellement à prendre puisque Tito Rabat en est a priori le détenteur jusqu’à fin 2021… Mais il faut voir plus large pour comprendre les futurs plans des hommes de Tavullia…

Sur sa propre carrière, Valentino Rossi a fait ce qu’il faut pour en jalonner la continuité, en paraphant un contrat l’intégrant au sein du team Petronas, satellite du constructeur Yamaha. Mais le Doctor a aussi rappelé que, pour 2022, beaucoup de choses restaient ouvertes. Et pas seulement pour lui seul. Pour son emblème VR46 aussi.

Ce dernier devrait tôt ou tard apparaître en MotoGP. Dans quelles conditions ? C’est toute ma question. Et elle se pose avec le dossier Avintia Ducati. On prête aux Espagnols l’intention de se retirer. Ce qui ouvre une opportunité. Ducati observe la situation. Quant à Rossi, il sait que Suzuki cherche désespéramment une solution pour enfin structurer sa propre équipe satellite.

Et qui trouve-ton à la barre de la destinée du constructeur d’Hamamatsu, qui peut être fier de son actuelle GSX-RR ? Un certain Davide Brivio. Il n’en faut pas plus pour que certains imaginent Valentino Rossi reconstruire le partenariat historique avec ce dernier, cette fois en tant que team manager VR46 d’une éventuelle future équipe satellite Suzuki.

La structure VR46 a acquis ses lettres de noblesse

C’est lui qui a amené Valentino Rossi chez Yamaha en 2004, marquant ainsi l’âge d’or de l’histoire récente de la marque aux diapasons. Malgré sa signature avec Petronas pour 2021, Vale a déjà commencé à penser à l’avenir à plus long terme. Et dans deux ans, alors qu’il accrochera probablement son casque à un clou, il pourrait se consacrer à plein temps à son équipe VR46.

L’objectif serait de l’amener, après le Moto3 et le Moto2, également en MotoGP, comme équipe satellite d’un grand constructeur. Du genre Suzuki… Davide Brivio se dit prudent sur ce scénario: « avant de penser à une solution, il faut faire un projet d’équipe satellite et le faire approuver par les japonais », explique-t-il au micro de Tuttomotoriweb, « même si, aujourd’hui, c’est très différent du passé. Ensuite, une fois cela fait, nous regarderons autour de nous et négocierons avec les équipes existantes, avec qui seront sur le marché ».

Mais Brivio laisse aussi échapper : « je ne sais pas ce que Valentino veut faire, mais en Moto3 et en Moto2, ils font un excellent travail, avec de nombreuses victoires, deux championnats du monde déjà remportés et un autre possible cette année. Je crois que chez VR46 ils ont acquis une expérience très utile et qu’ils ont l’expérience et la structure pour le faire ».

Par ailleurs, l’actuel numéro un de Suzuki n’a jamais oublié les leçons tirées de sa longue association avec Rossi : « j’ai beaucoup appris de Vale » dit-il, « je lui serai toujours reconnaissant pour les succès que nous avons obtenus ensemble, mais aussi pour m’avoir transmis et fait comprendre ce que signifie viser quelque chose d’important, ce qui est très différent de participer en essayant de faire de son mieux. Et j’essaye de partager cela avec ceux qui travaillent avec moi ». Pour le moment, il semble y réussir assez bien…

 

 

 

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