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2021 s’est avéré être une année de reprise pour de nombreux acteurs du monde de la moto. Même Suzuki, qui semble se reposer sur ses lauriers en matière d’innovation depuis 15 ans, a affiché une croissance des ventes l’an dernier. À l’inverse, 2020 a été de loin la pire année, non seulement pour l’industrie de la moto, mais pour le monde en général : il semble évident que la pandémie de COVID-19 n’y est pas pour rien.

En tant que tel, 2021 a été une excellente année pour les ventes concernant le loisir, ce qui inclue la moto. Yamaha a par exemple enregistré une croissance décente en 2021. Bien que ses chiffres de vente ne soient pas revenus à leur niveau de 2019, avant la pandémie, les chiffres sont encourageants et Yamaha semble aller dans la bonne direction. En 2020, Yamaha a connu une baisse de ventes de pas moins de 25% par rapport aux chiffres de 2019 ! Pour 2021, Yamaha a vendu 4,5 millions de motos et de scooters dans le monde entier, ce qui se traduit par une hausse de 18 % en comparaison à 2020.

 

 

Parallèlement, les revenus de Yamaha provenant de la vente de ces motos et scooters ont grimpé à 7,7 milliards d’euros, soit des revenus plus élevés que ceux de 2019. Motorrad Online a partagé une analyse assez intéressante sur les raisons pour lesquelles Yamaha a gagné plus d’argent malgré des chiffres de ventes plus faibles. En fin de compte, l’Europe a été un marché clé pour le constructeur japonais, car les motards européens ont largement favorisé les modèles premium et haut de gamme de Yamaha.

En analysant cela en détail, le revenu moyen par modèle vendu en 2019 était de 7 139 €, alors qu’en 2021, celui-ci a atteint 8 000 €, soit un peu plus cher que le prix de vente de la nouvelle Yamaha XSR700. Cela signifie que Yamaha a vendu plus de modèles haut de gamme en Europe en 2021.

 

 

Pour comparaison, les performances de Yamaha sur d’autres marchés, en particulier en Afrique et en Amérique latine, se sont également améliorées. Dans ces deux régions du monde, Yamaha a vendu 38 % de véhicules de plus en 2021 qu’en 2020, ce qui laisse entrevoir l’énorme potentiel de marché que cela représente.