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Tous les deux ans, Yamaha France organise dans ses locaux de Saint-Ouen l’Aumône le « National Technician Grand Prix », c’est à dire le concours du meilleur technicien Yamaha de France.

Cet événement poursuit un double objectif : promouvoir le savoir-faire du réseau Yamaha et valoriser la profession de mécanicien moto dont l’étendue des domaines et technologies concernés nécessite un haut niveau de compétences. Cette compétition se professionnalise à chaque édition et rencontre un intérêt croissant de la part du réseau, mais aussi de nous-mêmes qui nous y sommes rendus avec plaisir.

 

 

 

Ce jour-là, outre l’organisation du concours du meilleur technicien Yamaha de France, la structure française de Yamaha Motor Europe accueillait également les élèves de trois écoles de formations (lycée Jean Jaures à Rennes, le Garac à Argenteuil et l’INCM au Bourget) afin de leur faire découvrir ses installations, situées à quelques kilomètres de Paris.

Nous nous sommes glissés dans ce groupe et avons pu profiter de la visite et des explications précises d’un guide chaleureux dans le méandres des différentes zones d’activités.

Au fil des différents locaux de tailles variées, nous avons ainsi pris conscience des cinq éléments qui y sont omniprésents : espace, compétence, calme, propreté et chaleur humaine. Pas de doute, tout cela donne envie de travailler dans le secteur…

Nous vous laissons découvrir ces lieux généralement interdits au public, avec quelques brèves légendes.

 

 

Yamaha, ce ne sont pas que des motos, mais aussi du nautisme…

 

V8, 350 chevaux : le monstre…

 

Un autre très joli jouet, avec quatre roues cette fois…

 

Yamaha répond avec succès aux appels d’offre des différentes administrations nationales…

 

Cela représente un marché important en France…

 

La chaîne de montage, sans le moindre bruit…

 

Une image qui, pour des raisons écologique, tend à disparaître. Dorénavant, les motos arrivent généralement dans des racks métalliques qui sont réutilisés afin d’éviter l’utilisation du carton. Là, il s’agit d’un vieux stock…

 

No comment…

 

Au hasard des différents locaux, un moteur pédagogique de RD 500…

 

Le summum de la gamme moto…

 

De retour dans le bâtiment central, dont le show room avait été aménagé avec six box pour les six techniciens sélectionnés, il était temps d’assister au concours.

« La moto dans son ensemble a énormément évolué, cela nécessite donc de nouvelles compétences », expliquait Vincent Thommeret, Directeur National Yamaha Motor Europe, nv succursale France. « Le but aujourd’hui est de changer l’ancienne image du mécanicien avec les mains dans le cambouis car il faut maintenant aussi avoir de réelles compétences intellectuelles pour utiliser des technologies et des méthodes difficiles. Le métier de chef d’atelier est maintenant très complet. C’est maintenant un service entre les ventes et non pas après ventes. C’est un métier clef. Ces compétitions sont là pour motiver le réseau et pousser à l’excellence. »

 

 

 

Cette année, le concours ouvert aux 290 techniciens certifiés Argent, avait motivé une centaine d’entre eux à tenter les qualifications théoriques. Six meilleurs se retrouvaient donc au siège de Yamaha France pour être départagés, le tout dans le plus grand silence et avec une extrême concentration, ce qui donnait à l’événement des allures d’opérations chirurgicales dans les six box préparés pour Guillaume Bisson (Yam 66), Guy Tanesy (Only Yam), Thomas de Chivre (Patrick Pons Grande Armée), Mathieu Rouget (Yam Dijon), Alain Vauchier (Motos Miellin) et Valentin Parhuitte (Yam Gambetta) qui devaient s’affranchir de cinq épreuves :

– Reconditionnement d’un bras de fourche inversée
– Réception client
– Diagnostic électrique R1
– Intervention mécanique sur TMAX 560
– Intervention sur moteur Ténéré 700 CP2

 

 

 

Difficulté supplémentaire de cette édition 2020, les candidats, déjà surveillés par un juge, devaient aussi gérer leur stress, un public de choix s’étant déplacé pour les rencontrer. Outre les trois écoles de formations déjà citées, les candidats devaient en effet évoluer sous l’œil aiguisé d’Adrien Cousin, vainqueur du NTGP 2018 et 3e du concours du meilleur technicien Yamaha européen, ainsi que des journalistes présents.

 

 

 

Au terme des deux jours d’épreuves, Thomas de Chivre (Patrick Pons Grande Armée), qui menait la compétition avec une légère avance, a finalement terminé en tête au terme des épreuves.

Il représentera donc la France les 24, 25 et 26 mars lors de l’European Technician Grand Prix au siège de Yamaha Motor Europe à Amsterdam. En terminant une nouvelle fois sur le podium, il pourrait gagner son ticket pour la finale du Yamaha Technician Grand Prix disputé au Japon en octobre 2020…

Quoi qu’il en soit, il est extrêmement rassurant pour le client de savoir que, derrière la porte de l’atelier de son concessionnaire, il y a des hommes autant compétents et passionnés par leur métier !