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sous-coté

Vous en avez forcément en tête. Vous savez, ces pilotes qui ont une grande carrière, des accomplissements exceptionnels mais dont personne ne parle. Ceux-là sont sous-cotés, pas appréciés à leur juste valeur. En Grand Prix motos comme dans tous les autres sports, on en trouve à la pelle, qui payent parfois le prix d’une attitude pas assez marquée, d’une époque défavorable ou de bien d’autres paramètres. Ensemble, dressons un top 10 des pilotes les plus sous-cotés de l’histoire des Grands Prix motos.

Hier, nous présentions les 8e et 7e places, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici. Si vous souhaitez connaître les critères de sélection ainsi que les mentions honorables, cliquez ici.

 

6) Teuvo Länsivuori

 

Bien sûr, « Tepi » fait partie de ce top 10. Comme pour d’autres, nous lui avons déjà dédié une rétrospective complète que vous pouvez retrouver en cliquant ici. Pour le coup, lui est à la fois oublié et sous-coté.

Arrivé en 1969 sur Yamaha, Teuvo se démarque rapidement de par sa régularité dans la performance. Cependant, il faut attendre 1972 pour le voir réaliser sa première saison complète, engagé en 250cc comme en 350cc. Il monte sur le podium dans les deux catégories, et représente, avec Jarno Saarinen, la future force finlandaise en Grands Prix motos. D’ailleurs, les deux se connaissent de longue date.

En 1973, année de la disparition de Saarinen, « Tepi » se met à gagner ses premières courses, et termine vice-champion du monde en 250cc ainsi qu’en 350cc. La transition en 500cc se fait naturellement, et se passe bien, ce qui n’est pas toujours le cas à cette période.

 

Tepi, avec son caque reconnaissable entre mille. Photo : Yamaha Community

 

Après quelques courses seulement, le rookie se met à gagner, à faire des pole positions face à une grille qui reprend des couleurs après la période dominée par Giacomo Agostini. En 1975, il rejoint les rangs de Suzuki en catégorie reine et surprise, il est aussi fort qu’avant, si ce n’est plus. Il continue d’engranger des podiums jusqu’à devenir vice-champion du monde 1976, seulement devancé par Barry Sheene.

Comme pour d’autres chez Suzuki, il était difficile de faire jeu égal avec la star Britannique. Mais pourtant, Teuvo figurait devant les Marco Lucchinelli et autres Pat Hennen. Avec 27 podiums en 78 courses, il fait définitivement partie de ces pilotes qui n’ont pas la reconnaissance méritée, d’où sa place dans le classement.

 

 

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Nous ne t’oublions pas.

 

5) Eugenio Lazzarini

 

Eugenio aurait pu être sur le podium de ce top. Son nom est très rarement évoqué, et beaucoup ne le connaissent même pas. Pourtant, il ne s’agit pas là d’un simple champion du monde, ni d’un double, mais bien d’un triple ! À étudier ses résultats, on se demande si c’est bien réel.

Pour lui aussi, sa carrière débute en 1969, mais déjà, focalisée sur les petites cylindrées. Dès 1973, le talent est identifié avec un premier succès en classe 125cc. Depuis cette date, et jusqu’en 1984 (!), Eugenio Lazzarini (photo de couverture) ne cesse d’être bon, voire, excellent.

Champion du monde 125cc en 1978 sur MBA, puis champion 50cc en 1979 sur Kreidler, suivi d’un dernier sacre en 50cc lors de la saison 1980, cette fois sur Iprem. Mais là n’est pas le plus impressionnant, quoi que. Lazzarini a terminé huit fois vice-champion du monde en carrière, ce qui doit constituer un record en soi, à vérifier.

 

Eugenio, une face trop peu connue. Ici, en 1982. Photo : Vedi sotto

 

À 39 ans pour sa dernière saison, il échoue à remporter le titre 125cc face à Ángel Nieto, en montant sur le podium à l’occasion de toutes les manches qu’il termine. Absolument incroyable. Au total, c’est 81 podiums, 27 victoires et 14 poles en 132 courses, pour un pilote relativement oublié de nos jours. Rappelons qu’il a remporté au moins un Grand Prix sur six machines différentes (Maico, Piovaticci, Kreidler, Morbidelli, Iprem et Garelli).

C’est aussi pourquoi il ne peut monter plus haut dans ce top 10. Bien sûr, ceux qui le connaissent apprécient son talent énorme, mais il est plus oublié que sous-coté. Au vu de ses accomplissements, il devait absolument faire partie de ce classement.

C’est tout pour aujourd’hui ! Pour retrouver la suite de ce classement avec les places n°4 et n°3, cliquez sur cette phrase en surbrillance ! N’hésitez pas à nous donner votre top 10 en commentaires !

Photo de couverture : adriaan4

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