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Pour le pilote comme pour l’écurie, ce rendez-vous de Jerez en Superbike était celui de la revanche. Le premier avait été laissé sur le bord du chemin d’une saison 2019 sans perspective puisque sans le sou alors que la seconde avait été lâchée par son partenaire historique dans la catégorie, Honda. Mais les deux ont décidé de renaître de leurs cendres avec Yamaha. Arrivant en pleine saison avec une R1 à découvrir, ils ont bien fait leur travail avec des points ramenés au terme de deux des trois courses au programme. Un bilan très encourageant pour la suite.

En novembre 2018, Honda a refusé à son partenaire de longue date, Ten Kate, son soutien dans le Championnat du monde de Superbike pour mieux créer sa propre équipe de course avec Moriwaki et Althea.

L’équipe de course Ten Kate a ensuite fait faillite. Plus tard, le revendeur de motos de Nieuwleusen, allié à Yamaha, a fait appel à Loris Baz en tant que pilote. Les essais de Misano à la fin du mois de mai marquaient le retour sur la piste avant les grands débuts dans cette saison à Jerez.

Un week-end enrichissant qui a commencé avec une moto détruite ce qui a poussé les protagonistes à poursuivre avec une seconde R1 qu’il a fallu assembler. Pourtant, lors de la première course, le pilote tricolore a terminé 12e. « Nos objectifs sont nettement plus élevés, mais le crash nous a coûté du temps et un peu de confiance. Nous devons également apprendre à mieux comprendre la R1 et à en peaufiner la configuration. Nous sommes allés dans la mauvaise direction avec des réglages qui me faisaient constamment perdre l’avant ».

Lors de la course de Superpole dimanche, le Français a dû déclare forfait suite à un souci arrivé sur la tard, mais lors de la deuxième course, il a terminé neuvième, son premier Top 10 dès sa première apparition cette saison. « Nous avons eu un problème technique lors du warmup et nous n’avons pas pu le résoudre pour la course sprint » a expliqué Baz. « Dans la deuxième course, la moto était totalement différente, alors je devais d’abord m’y habituer. Puis je suis devenu plus confiant et plus rapide. Je pense que c’était un bon début après une pause de sept mois » termine le tricolore sur Speedweek.

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