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En faisant équiper la Police turque de Yamaha, l’ancien Champion du Monde Supersport a réussi une très belle opération. Cela le conforte dans son rôle de politicien, membre du parti au pouvoir, et manager de la plupart des pilotes turcs présents en Championnats du Monde.

Kenan dispose désormais de solides moyens financiers,  alors qu’il était déjà très à l’aise grâce à de précédents investissements.

Selon Toprak Razgatlioglu, le rapport entre son manager Kenan Sofuoglu et les nouvelles motos des forces de police en Turquie est ainsi : « Oui, c’est vrai. Kenan s’est arrangé pour que tous les policiers turcs utilisent désormais des motos Yamaha, précise Toprak. Avant ils utilisaient des BMW, maintenant ils ont changé pour des Yamaha. Une grosse affaire pour Kenan et Yamaha. Ce n’est pas facile pour une police de changer de moto comme ça, mais en Turquie, c’était comme ça. Je sais que Kenan a parlé au Parlement et qu’il y a eu ce changement. Il a un poste important en politique, Je ne connais pas exactement sa qualification, mais il a un poste important. »

Sur le plan sportif, après avoir été un fidèle de Kawasaki pendant des années – et même concessionnaire de la marque – Sofuoglu s’est fâché avec les Verts après les 8H de Suzuka 2019 et Toprak est devenu pilote d’usine Yamaha, ce qui a beaucoup plu en Turquie.

Kenan est le pilote qui a remporté le plus grand nombre de titres (5) et de courses (43) en Championnat du monde Supersport, le plus grand nombre de podiums (85), le plus grand nombre de pole positions (34) et le plus grand nombre de points en Championnat du Monde (2429).

Après plusieurs blessures graves, à 35 ans il a annoncé son départ à la retraite le 13 mai 2018. Depuis, il est membre du Parlement turc pour le parti du Président Recep Tayyip Erdogan et travaille comme manager pour les pilotes Toprak Razgatlioglu (Championnat du Monde Superbike), Can Öncü (Championnat du Monde Supersport), Deniz Öncü (Championnat du Monde Moto3) et Bahattin Sofuoglu (Championnat du Monde Supersport 300).

Kenan Sofuoglu a mis à profit ses années de succès en course pour amasser une confortable fortune. « J’ai été le premier pilote de course turc, ce qui m’a amené à avoir de nombreux sponsors », a-t-il expliqué. « Je ne gagnais pas beaucoup d’argent avec les courses elles-mêmes. Bien que j’aie eu un très bon contrat avec Kawasaki. C’était très simple : Si je terminais deuxième, je ne recevais pas d’argent. Si je gagnais, je recevais plus d’argent que n’importe quel pilote de Superbike. C’est comme ça que mes contrats de sponsoring étaient, seules les victoires et les titres comptaient. Si je gagnais, j’avais beaucoup d’argent. Et j’ai gagné beaucoup. J’ai certainement gagné plus d’argent à chaque victoire que Jonathan Rea. »

« J’ai investi tout l’argent que j’ai gagné au cours des dix dernières années », a déclaré l’homme d’Adapazari.

« Cela rapporte aujourd’hui, maintenant je gagne plus qu’un pilote de course. J’ai investi pendant toute ma carrière de pilote dans des maisons et j’ai acheté un magasin après l’autre. Aujourd’hui, je loue plus de 50 chambres et je fais aussi certaines choses comme les voitures et les motos. »

« J’ai construit une carrière dans ma vie, qui a été très difficile. Je n’avais personne pour m’aider. J’ai dû tout régler moi-même et j’ai traversé des moments difficiles. J’ai perdu beaucoup dans ma vie privée. »

« Ma vie d’homme politique aujourd’hui est très différente de celle à laquelle j’étais habitué. D’autres ont eu une carrière politique de 30 ans jusqu’à ce qu’ils obtiennent un siège au Parlement. »

« Moi, j’arrive ici et je siège au Parlement, ce qui met beaucoup de gens en colère. Ils sont également contrariés par mon style de vie, aucun autre sénateur ne conduit une Lamborghini et ne se trouve sur les pistes de course avec des motos. Je suis trop présent dans les médias et très célèbre. »

 

 

Photos Kenan Sofuoglu Facebook

Source : Speedweek.com