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Jorge Viegas

C’est une querelle de couloir qui s’est déroulée en marge du Grand Prix de France entre deux hommes puissants de la compétition moto, version vitesse. D’un côté le nouveau Président de la FIM, Jorge Viegas, et, de l’autre, le grand organisateur et promoteur Carmelo Ezpeleta, patron de Dorna Sports. Et au milieu, le présent et l’avenir d’un Superbike dont l’aura s’est ternie. Au grand dam du premier cité qui met en cause le second qui a répondu…

C’est un fait adoubé par tous les observateurs. Depuis qu’en octobre 2012, l’enseigne Dorna Sports, qui a développé le MotoGP, a pris la responsabilité de gérer la catégorie WSBK, l’aura de cette catégorie a décliné. Dans le même temps, celle des Grands Prix n’a fait que croître. Une situation, un déséquilibre qui interpelle le Président de la FIM Jorge Viegas qui a déclaré sur le sujet dans une interview accordée à Prawda Moto :

« ce n’est pas la bonne façon de gérer le WorldSBK, et nous avons un plan. Il y a une raison historique pour laquelle Dorna a repris le Superbike. Ce que je peux dire, c’est que la FIM, et moi en particulier, travaillons pour changer cela. Il y aura des nouvelles bientôt. Je suis très sensible à cette question. Dorna elle-même n’est pas complètement satisfaite de la solution actuelle. Le Superbike ne peut pas être la deuxième division du MotoGP. Le SBK est né en 1998 avec l’idée de faire la course avec des motos de série, puis les choses ont changé. Le principe était que, et c’était bon, qu’il n’y avait aucune intention d’avoir une rivalité avec le MotoGP qui était alors la 500. Dans ce dernier, il y a des prototypes, c’est une chose différente ».

Après ces propos, l’idée que Dorna serait remise en cause dans sa fonction qui pourrait échoir à d’autres a fait son chemin. Jusqu’à Carmelo Ezpeleta qui a mis les choses au point sur Speedweek : « nous ne pouvons pas parler de la vente du SBK. Nous avons un contrat avec la FIM pour le championnat du monde Superbike jusqu’en 2036 inclus, pour le MotoGP jusqu’en 2041. Le président Viegas s’est exprimé de manière peu claire. Il y a peut-être eu un malentendu dans la traduction. Il est vrai que nous devons encore agir dans le WorldSBK pour rendre cette catégorie plus attrayante. Nous avons quelques idées et nous consultons la FIM pour savoir comment améliorer la situation. Et même si la situation avec les Superbikes n’est pas optimale, nous allons continuer. C’est exactement le contraire de ce que le président de la FIM a déclaré ». La suite au prochain numéro…