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En 2018, le jeune pilote allemand effectua une saison tout à fait correcte en GP Moto3 en terminant chez Sudmetal Schedl GP Racing sur une KTM en seizième position du Championnat du Monde, avec le deuxième temps des qualifications à Jerez, suivie d’une belle victoire au Grand Prix d’Espagne avec 0.059 d’avance sur Marco Bezzecchi.

Son avenir semblait donc prometteur, et c’est sans surprise qu’on le retrouva en 2019 en Moto2 chez Red Bull KTM Tech 3. Mais il fut victime de la « malédiction » des KTM en Moto2, dont seul Brad Binder parvenait à glisser un exemplaire parmi les dix premiers en fin d’année.

De très bons pilotes dont Jorge Martin, Iker Lecuona et Marco Bezzecchi connurent plus de bas que de hauts avec l’inefficace autrichienne, et Philipp Öttl ne fit pas exception. Il but le calice jusqu’à la lie en ne marquant pas un seul point, avec comme meilleure qualification la 25e place à Austin, et comme meilleur résultat en course la 18e position au Texas. Cela mettait malheureusement pour lui un point final à sa carrière en Grand Prix.

« Oui, l’année ne s’est certainement pas déroulée de façon optimale. La moto n’était pas facile à conduire », a déclaré Philipp Öttl. « Mais il y avait d’autres pilotes dans le paddock qui s’en servaient mieux que moi. J’ai dû apprendre beaucoup de choses dans la nouvelle catégorie sur cette plus grosse moto. »

« Je n’avais pas autant d’expérience à cet égard que beaucoup d’autres rookies qui avaient plus d’expérience avec des motos plus lourdes. Néanmoins, j’ai appris beaucoup de choses que je pourrai utiliser dans le Championnat du Monde Supersport à l’avenir. »

« J’ai aussi beaucoup appris en Moto2 à l’automne. A Buriram et à Motegi, j’ai appris des choses qui m’ont donné une orientation plus claire », a déclaré le Bavarois de 23 ans. « Cette saison, lors de chaque séance d’essai, quand je me suis assis sur la moto, j’ai dû essayer quelque chose de différent. Les ordres étaient : « Conduis comme ça, conduis comme ci, conduis comme ça. Essaie cette position du corps, utilise le frein arrière de cette façon. Freine comme ceci, fait ceci et cela. J’ai donc dû réfléchir tout le temps en conduisant à la façon de combiner tous ces conseils. J’ai dû réfléchir à ce que je devais faire pour que la moto tourne dans le virage de façon raisonnable. »

Philipp trouvait ensuite un accord pour rouler chez Manuel Puccetti sur Kawasaki en Supersport, en digne successeur de Kenan Sofuoglu et de Lucas Mahias, dont il sera le coéquipier en 2020.

Fin novembre, Öttl réalisait un bon deuxième temps lors des tests de Jerez, devant le Champion du Monde en titre Randy Krummenacher, ce qui n’était pas mal pour un débutant dans la catégorie. Tous les espoirs lui sont donc raisonnablement permis.

Öttl, MotoGP, Grand Prix of the Americas 2019.

Öttl, Moto2 race, Grand Prix of the Americas 2019

Photos © Tech 3, motogp.com / Dorna

Source partielle : Speedweek.com

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