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Yamaha

Le team satellite Yamaha GYTR GRT sera sans aucun doute l’une des curiosités de la prochaine saison du WSBK, qui commencera dès février à Phillip Island. En effet, avec deux nouveaux pilotes aux dents longues que sont Dominique Aegerter et Remy Gardner, il devrait y avoir du sport, à commencer entre eux, certes rookies, mais loin d’être fondamentalement des débutants. Et puis, en 2024, la firme d’Iwata aura à réfléchir sur les sorts de Razgatlioglu et de Locatelli dans leur structure usine…

Une conjoncture qui ouvre forcément des perspectives et aiguise les appétits chez les deux pilotes embauchés et d’autant plus motivés qu’ils sont à la croisée des chemins. Ainsi, Remy Gardner doit redorer son blason après une première et dernière année en MotoGP calamiteuse, qui succédait pourtant à un titre mondial acquis en Moto2. Pour Dominique Aegerter, il s’est remis sur les rails en oubliant le monde des Grands Prix en pariant sur le WSS et en se montrant en MotoE. Titré parmi les machines électriques et doublement couronné avec une Yamaha R6, le Suisse doit poursuivre son ascension.

Entre les deux, il devrait y avoir des étincelles car la suprématie de l’un sur l’autre sera un message fort pour la suite de leur parcours respectif. Dominique Aegerter ne s’y trompe d’ailleurs pas en annonçant déjà la couleur : « évidemment, j’ai des objectifs que je veux atteindre. L’un d’eux est d’être plus rapide que mon partenaire. Je veux battre Remy Gardner. J’aimerais être dans le top dix, meilleur pilote indépendant et peut-être meilleur Yamaha à un moment donné » lit-on de lui sur Corsedimoto.

Dominique Aegerter et sa nouvelle aventure Yamaha : « je suis déjà un peu nerveux« 

Une ambition qui génère aussi de l’anxiété. Aegerter explique ainsi : « lors des tests à Jerez, j’aurais préféré rouler sur une piste sèche, car je n’ai que six opportunités avant le dernier pré-test et le championnat. Nous ne savons pas à quoi ressembleront les tests à Jerez et Portimao en janvier et février. C’est pourquoi je suis déjà un peu nerveux ».

Cependant, il s’adapte aux circonstances… « J’ai fait la connaissance de la nouvelle équipe et nous avons aussi changé ma position sur la selle ».  Puis il termine : « mais il faut une piste sèche pour bien travailler le set-up. De plus, l’électronique est complètement nouvelle pour moi, elle est plus complexe ».

Dominique Aegerter Superbike

 

 

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