Alors que Luca Marini poursuit sa convalescence au Japon et ne sera pas remplacé au Motorland Aragon, Joan Mir sera l’unique porte-drapeau de Honda HRC lors du Grand Prix MotoGP d’Aragon.
Le Grand Prix d’Aragon marque la huitième manche d’une saison 2025 d’un Championnat du monde MotoGP qui nous montre un Joan Mir globalement assez décevant.
Auteur de déjà 9 chutes cette saison, à égalité avec Jack Miller et à une unité du record de Franco Morbidelli en la matière, le double champion du monde (Moto3 en 2014 et MotoGP en 2020) ne figure qu’à la 19e place du classement général, 6 rangs derrière son coéquipier et 79 points derrière Johann Zarco, 5e.
Cette situation, bien que suscitant peu l’admiration, est pourtant un peu meilleure que celles des années précédentes passées avec Honda, 22e en 2023 et 21e en 2024 au terme d’une saison comprenant 10 abandons. En fait, il semble que le seul motif d’espoir du Majorquin soit de voir les résultats obtenus par Johann Zarco avec la même machine…
Le numéro 36 reste toutefois sur une 10e place à Silverstone et arrive au Motorland Aragon en confiance, sur un tracé qui l’a vu monter sur le podium en 2020 et 2021 avec la Suzuki, et marquer des points marqués à chacune de ses participations sur ce circuit en catégorie reine. Un autre top 10 confirmerait que Joan Mir reste en mesure d’accompagner les progrès réalisés cette année par la RC213V.
Joan Mir : « Tout d’abord, je souhaite à Luca un bon rétablissement. À Silverstone, nous avons vu qu’il y avait encore quelques points à améliorer pour pouvoir être performants de manière constante. C’était bien d’accumuler plus de kilomètres en course et de marquer quelques points, mais nous devons faire mieux à Aragon. C’est un circuit où j’ai toujours bien roulé par le passé et nous pouvons constater que la moto est à un bien meilleur niveau cette année, j’ai donc bon espoir de franchir une nouvelle étape. Les essais de lundi nous seront également utiles pour vérifier certains points sur lesquels l’équipe d’essai a travaillé. »
MotoGP Aragon Joan Mir
