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Cal Crutchlow s’est exprimé récemment sur le cas « Lorenzo » estimant que ce dernier avait manqué de temps et de roulage pour s’aguerrir à la Honda, une moto réputée hargneuse et difficile à dompter. Un sentiment de déjà vu pour le Britannique qui connait bien le problème.

Cal Crutchlow a ainsi commenté la problématique rencontrée par Jorge Lorenzo avant que celui-ci ne jette l’éponge pour prendre une retraite anticipée : « je maintiens toujours ce que j’ai dit, que si Jorge était resté, je pense que cela aurait finalement fonctionné. On manque toujours de temps pour tout et en piste à trop vouloir pousser trop vite et trop fort,  vous risquez toujours de tomber. Ce que je dis, c’est que s’il avait persisté, cela aurait fonctionné, et au final il aurait été plus rapide. »

Le pilote LCR Honda pense que Lorenzo « a accompli tout ce qu’il pouvait vraiment souhaiter. Il doit être heureux, j’en suis sûr » a souligné le Britannique.
« Après sa chute il a réalisé ce qui c’était passé, et là il s’est de nouveau levé et a dit qu’il ne voulait pas continuer. Je comprends cela, parce que l’année dernière, lorsque je suis tombé à Phillip Island, j’ai ressenti la même chose. Mais pour ma part, cela m’a motivé à y retourner, chacun est différent » a-t-il confié.

D’entrée de saison, Cal se doutait que les débuts du Majorquin sur la Honda seraient compliqués, il n’est donc pas surpris du résultat : « j’ai toujours dit, allez prendre un pilote de chez Yamaha ou Ducati et mettez-le sur Honda et vous verrez. C’est une moto difficile. Cela prend de nombreuses années avant de s’y faire. Si vous regardez l’historique des courses, je suis le seul à être issu d’une autre marque, à être rapide avec cette moto et à monter sur le podium » s’amuse le pilote originaire de Coventry.

L’une des clés pour faire fonctionner la Honda est le freinage selon le pilote âgé de 34 ans : « La moto est si puissante en freinage qu’on a du mal à y croire. Ce que veut cette machine c’est d’être poussée à la limite. Mais plus vous poussez fort en sollicitant l’avant de la moto, plus il est difficile par la suite de freiner fort et le plus tard possible. C’est à ce moment là, que l’on prend alors de sacrés risques. Après, avec le temps, l’expérience et le roulage, on y parvient et là vous êtes en osmose avec votre machine » explique le pilote LCR.

Il conclut : « Nous devons développer une moto plus conviviale, qui vous permette d’atteindre les limites de manière plus constante sans faire d’erreurs ni de chutes. »

 

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