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Après avoir participé à 24 courses du Championnat du Monde Supersport, l’Autrichien de St. Marienkirchen, Thomas Gradinger, possède à son palmarès une pole position ainsi qu’un podium dans cette catégorie, mais la situation délicate du Kiefer Racing complique quelque peu sa saison 2020.

Il a couru l’ADAC Junior Cup de 2009 à 2011, terminant deuxième lors de sa troisième saison. Il passa par la suite en CEV Moto2, puis en 24 courses de Championnat du Monde Supersport, Gradinger a pu se hisser 17 fois dans le top 10. En 2019, le jeune homme de 23 ans a décroché sa première place sur le podium en tant que troisième à Assen derrière les deux coéquipiers Federico Caricasulo et Randy Krummenacher, futur Champion du Monde.

Après une année passée au sein du team indien Nerds Racing (7e du Championnat du Monde) et la saison dernière avec Vesa Kallio (9e rang du mondial), Gradinger a signé pour 2020 avec le team Kiefer Yamaha venu du Championnat du Monde Moto2, où il est devenu coéquipier de Lukas Tulovic.

Mais jusqu’à présent, Kiefer Racing n’a pas réussi à réunir le budget de la saison, il manque 300 000 euros.

Comment le manager de Gradinger, Andi Ledermann, a-t-il pris la situation quand le chef de l’équipe, Jochen Kiefer, lui a parlé des problèmes ? « Au début, ça a été un grand choc, bien sûr. Tom et moi avions eu un rendez-vous avec Yamaha Autriche, qui nous avait promis son soutien. J’ai ensuite reçu un appel de Jochen qui m’a dit qu’il manquait environ 300 000 euros dans le budget. »

Kiefer parle d’un budget d’un bon million d’euros. Ce chiffre est-il trop élevé pour le Championnat du monde de Supersport ? Pour Ledermann, « J’aurais préféré dire que cela pourrait peut-être être fait avec 800 000 euros – la NRT avait un budget similaire à l’époque. Mais je suis trop éloigné de Kiefer pour connaître les chiffres internes. Je ne sais pas combien il paie ses gens. Il a déjà une base de calcul basée sur la saison Moto2 de l’an dernier. »

Y a-t-il un plan B ? « D’abord, j’ai parlé à Tom. Puis nous avons décidé de faire tout notre possible avec Kiefer. C’est actuellement le début de la campagne de financement par les fans. D’un autre côté, je serais un mauvais manager si je ne cherchais pas un plan B. Bien sûr, j’ai déjà parlé avec d’autres équipes. Il suffirait de discuter des conditions exactes. Nous parlons avec les équipes Yamaha, nous voulons continuer à travailler avec Yamaha. »

Kiefer n’a plus qu’une bonne semaine pour réunir l’argent manquant. Faut-il attendre aussi longtemps avec le plan B ? « Oui. Nous avons un contrat valide avec Jochen et nous espérons toujours le remplir. C’est gentil de la part de Jochen d’être sérieux et de ne pas faire quelque chose comme ça avant que ce soit sécurisé. Mais dans ce sport, il faut faire preuve de courage. Souvent un patron d’équipe dit qu’il le fera de toute façon, même s’il manque encore 100 000 euros avant la saison. D’autres équipes font ça aussi. »

 

Photos © Kallio Racing

Source : Speedweek.com