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Morbidelli Italie

Franco Morbidelli sort d’un Grand Prix de France décevant au cours duquel il a eu maille à partir en course avec Pol Espargaró. Une échauffourée qui aurait pu faire d’un Valentino Rossi son équipier un dégât collatéral. Il a aussi quitté la Sarthe avec des inquiétudes à propos d’un genou dont la faiblesse remonte à 2015. Il avait aussi des questions au sujet de son avenir. Mais l’air du pays est apparemment roboratif puisque le même italo-brésilien se présente au Mugello si serein qu’il en a même oublié de commander à Aldo Drudi un casque spécial…

Lors de ce début de saison 2021 en Grand Prix on a assisté à un événement inédit : oui, Franco Morbidelli peut aussi s’agacer. Sur le niveau de sa moto, sur son entame de campagne déprimante au Qatar, le pilote Petronas Yamaha s’est montré assez tendu. Puis un podium est arrivé dont l’élan a fait passer la pilule du Mans. Le voici au Mugello, sur une de ses terres natales, et cette nation familière semble l’apaiser.

Ainsi, l’équipier de Valentino Rossi s’est montré serein sur tous les sujets jusque-là motifs de doute. Par exemple sur son genou : « mon genou va bien, je me sens bien » assure Morbidelli. « J’ai fait beaucoup de travail entre la France et ici. Il est mieux et je pense que je peux rouler parfaitement. Peut-être que je ne peux pas skier, mais je peux très bien faire de la moto. Nous avons essayé de trouver le bon équilibre entre la physiothérapie et l’entraînement, parce que je ne voulais pas perdre de mon tonus musculaire, mais en même temps, je ne pouvais pas trop insister sur le genou trop avec un surcroît de travail. Je pense que nous avons bien fait ».

Sur la suite et notamment une opération, Morbidelli répond :  » si je décide de vouloir retrouver mon genou dans un parfait état, je vais devoir subir une intervention chirurgicale. Mais si je comprends que je peux mener une vie normale, je ne la ferai pas. De nombreux sportifs vivent avec les ligaments croisés et les ménisques touchés. D’autres pilotes ont aussi ces problèmes. Je vais devoir faire un choix plus lié au sport, à ma vie en général. Avec ce genou, je peux très bien piloter et mener à bien mon entraînement de pilote sans problèmes ».

Côté problème, Morbidelli est interpelé sur un tracé du Mugello qui semble tailler pour la puissance des Ducati. Une évaluation qu’il ne partage pas tout à fait : « je ne pense pas qu’il soit tout à fait vrai que le moteur soit la chose la plus importante au Mugello, car il y a aussi beaucoup de virages. Le moteur est l’un des aspects les plus importants, mais pas le seul. Je vais essayer de me concentrer davantage sur les courbes que sur la ligne droite ».

Morbidelli : « je suis une personne qui vit au jour le jour »

Il bifurque sur son avenir en MotoGP qui doit encore se dessiner en vue de 2022 : « je ne me suis pas donné une date limite, je ne suis pas acculé, je ne me sens pas comme ça. J’ai une totale confiance dans le travail qui est fait au sein de la VR46, en particulier ce que Gianluca Falcioni fait. Je suis sûr qu’avec Stiggefelt et Razlane Razali ils feront un excellent travail pour moi 2022 ». On s’oriente donc sur une fidélisation chez Petronas, avec une Yamaha.

Enfin, le vice-champion du monde 2020 termine sur une note d’excuse auprès des fans… « Je suis une personne qui vit au jour le jour et j’ai complètement oublié qu’après Le Mans il y avait Mugello ».  Il n’y aura donc pas de casque spécial pour ce meeting à la maison… « Je préfère ne pas faire les choses plutôt que de faire les choses à la hâte. Faire quelque chose comme ça doit être amusant, facile. Pas une chose lourde, comme un travail. Il ne faut pas plus de stress que ce que j’avais déjà pour la récupération du genou. Je suis désolé, je vais essayer de me rattraper pour Misano. J’espère que mes amis me le rappelleront un peu avant ce Grand Prix ».

 

 

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