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La conférence de presse de la Fédération Française de Motocyclisme relative à l’avenir de la discipline vitesse s’est tenue ce mardi 12 octobre sous la dénomination « ÉCRIVONS ENSEMBLE L’AVENIR DE LA VITESSE FRANÇAISE » devant la quasi totalité du monde la moto française, Canal+ et AFP compris.

 

 

Si Johann Zarco et Claude Michy seront sans doute la partie visible de cet iceberg pour le grand public, l’un en tant que parrain, l’autre en tant qu’expert sur le Championnat de France FSBK – FE, ce fut avant tout l’occasion pour Monsieur Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme et Monsieur Patrick Coutant, Président de la Commission Nationale de Vitesse, de présenter les enjeux et perspectives du parcours vitesse qui sera mis en place dès 2022 avant de faire la lumière sur ses futures actions.

La restructuration de la vitesse française est profonde et s’étalera sur au moins deux années, mais le projet est d’ores et déjà défini pour une ouverture au plus grand nombre, une simplification du parcours proposé et une mise à niveau de ce dernier par rapport à l’offre étrangère de référence.

Nous reviendrons en détails sur ce plan d’action mais, en attendant, voici les différentes thématiques abordées :

  • Une évolution du parcours vitesse qui s’établira en 4 étapes. L’objectif est d’accompagner les jeunes pilotes de l’initiation, via les écoles Française de motocyclisme, vers le haut niveau,
  • Le développement des écoles labellisées afin de développer l’accès la pratique du sport moto,
  • Le développement des sites de pratiques de proximité en proposant des activités sur des circuits de karting,
  • Le développement des Championnats de Ligue dès 2022,
  • La dynamisation de la filière vitesse France,
  • Le Championnat de France Objectif Grand Prix (OGP) est positionné comme antichambre de l’European Talent Cup. Le but étant d’accompagner et faciliter le passage de nos jeunes espoirs vers le niveau international.  Des modifications conséquentes du règlement OGP seront proposées avec l’arrivée de Bridgestone comme partenaire exclusif pneumatique du Championnat de France Objectif Grand Prix pour 2 ans.

 

Nous reviendrons en détails sur chacune de ces étapes qui regroupées, offrent une trajectoire claire pour ceux et celles qui aspirent à rejoindre leurs prestigieux ainés qui brillent actuellement au firmament de la vitesse mondiale.

Sébastien Poirier devant les industriels de la moto et la presse : « Je souhaite que dans ce projet d’ensemble, dans ce projet cohérent, qui s’inscrit sur un long terme, on réussisse à fédérer un projet partagé et qu’on puisse être accompagné pour faire en sorte que toute la filière sportive française, y compris la filière industrielle française associée aux sports mécaniques, se retrouve dans ce projet. C’est un projet qui n’est pas un projet FFM, c’est un projet qui se veut tourné vers tout le pays, vers la France, et on essaie de le porter, mais de le porter ensemble. C’est ça le sens d’une fédération, c’est fédérer mais c’est aussi fédérer autour de projets. Très clairement, on souhaite et on essaiera de vous vendre notre projet pour faire en sorte que vous participiez et que vous soyez présents à nos côtés afin de pouvoir avoir demain des champions français qui proviendront et sortiront de cette pyramide. Il n’y a pas de recette miracle, c’est beaucoup d’investissement, beaucoup de travail, beaucoup d’argent, à fortiori sur des sports mécaniques. Je crois à cette arborescence d’ensemble, ce travail mené. On a réussi à faire le job au niveau de nos instances fédérales, puisque aujourd’hui on part sur huit championnats de ligue, ce qui est totalement exceptionnel en vitesse par rapport à l’an passé. On a bon espoir d’arriver à fin 2024 à un championnat de ligue par région métropolitaine. On a 13 régions et c’est vraiment l’objectif. Je suis très heureux du travail qui a été réalisé ces quelques derniers mois parce que ça nous permet d’offrir de la proximité, d’offrir un projet en interne, et j’espère des champions demain. C’est cohérent, c’est globalisé, il y a des catégories qui ont été repensées, qui sont beaucoup plus simples pour que les pilotes se les approprient. Donc moi j’y crois, mais très clairement, comme disait Claude (Michy) on est tous sur le même bateau et nous, fédération, on ne pourra rien faire seuls. On ne pourra pas créer un team de MotoGP, on ne pourra pas créer un team Moto3, mais par contre, tous ensemble, on pourra fédérer autour de pilotes qu’on aura formés et autour de projets qu’on aura développés ensemble. Je compte sur vous, je compte sur nous, mais on est tout responsable de ce succès lié à cette nouvelle filière ! »

 

 

 

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