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A partir de la saison 2019, les Français de chez Tech3 seront les alliés privilégiés du constructeur autrichien KTM. Non seulement en MotoGP, où exercera la paire Oliveira-Syahrin, mais aussi en Moto2. La Mistral 610, pensée et fabriquée par les hommes d’Hervé Poncharal et qui est actuellement en dotation au sein du team souffle donc ses dernières rafales. Mais qui sera de ce nouveau chapitre de l’histoire de l’écurie dans la catégorie ? Bo Bendsneyder, qui est arrivé cette année, se dit plus que volontaire.

Le pilote de 19 ans est le vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup en 2015 et il a été de la campagne Moto3 chez Ajo sous les couleurs de la boisson qui donne des ailes et sur une machine de Mattighofen. De fait, il est un produit de la filière que les Autrichiens ont mis en place et veulent dynamiser jusqu’en MotoGP. Mais ce parcours ne lui donne aucune assurance sur un avenir qu’il doit d’abord forger par des résultats.

Or, après six Grands Prix, le débutant n’a encore marqué aucun point : « c’est assez difficile en Moto2, car le niveau est vraiment très haut. Tous les pilotes sont très proches. Il faut sans cesse attaquer fort. Dès les premiers essais. Si vous perdez du temps dès le départ, vous ne le rattrapez pas. C’est une catégorie exigeante, mais c’est aussi comme ça que l’on apprend ».

« Je progresse petit à petit. Il faut que j’assimile le pilotage d’une Moto2. Surtout en termes de glisse et de vitesse dans les virages. Il faut entrer avec moins de vitesse dans la courbe et y glisser plus. Il faut aussi être fin sur la poignée des gaz ».

Reste que l’arrivée d’une marque KTM qu’il connait bien le transcende : « j’espère vraiment que je serai de ce projet. On n’en a pas encore discuté. Et bien sûr j’ai besoin de faire des résultats pour le faire entendre. Cela dépend de moi et j’espère avoir un contrat bientôt. Je dois faire mes preuves. En 2019, KTM aura un bon ensemble avec la KTM. Il est évident que cette moto est performante. J’ai de bonnes relations avec les gens de KTM ».

Sur la moto de Mattighofen, il précise : « elle a apparemment un peu plus de difficultés avec les pneus tendres que la Kalex qui est aussi très bonne dans les virages rapides. C’est sans doute la différence essentielle entre les deux châssis. Sinon, je n’ai aucun regret sur le déroulé actuel de ma carrière et, dans cinq ans, j’espère être en MotoGP. Avec Tech3 KTM ! »

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