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Aki Ajo analyse les progrès de l’équipe Ajo MotoE et de Niki Tuuli, après leurs débuts dans la première course MotoE™ de l’histoire.

Le départ tant attendu de la Coupe du Monde FIM Enel MotoE a vu l’équipe Ajo MotoE, avec Niki Tuuli, décrocher la E-pole et la victoire lors d’une passionnante compétition d’ouverture qui s’est tenue au Grand Prix d’Allemagne. La première course MotoE™ de l’histoire n’aurait pas pu être meilleure pour l’équipe d’Aki Ajo, qui a travaillé intensément dès le début de la toute première séance d’essais de la catégorie, en novembre dernier.

Quand et comment avez-vous décidé de créer une équipe pour la Coupe du Monde FIM Enel MotoE ?
« Nous avons été approchés par Dorna et l’IRTA au sujet de la nouvelle catégorie, et nous avons sauté sur l’occasion d’être parmi les premiers à participer à cette nouvelle et passionnante compétition. Alors, après les premières discussions, la décision a été prise assez rapidement. Nous sommes vraiment heureux et excités de faire partie de ce nouveau championnat ».

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans le développement technique de la MotoE ?
« Les motos sont tout à fait prêtes pour la compétition de haut niveau, comme nous avons pu le constater dès la première course au Sachsenring. Je pense que nous n’avons la plupart du temps que fait des réglages normaux: Apprendre comment fonctionne la moto et comment l’utiliser au mieux avec notre pilote. C’est tout à fait la norme en course, en fait ».

Les MotoE nécessitent des procédures d’entretien différentes de celles des motos conventionnelles. Comment le matériel est-il préparé pour la course ?
« De notre point de vue, le travail de base est en fait un travail de course tout à fait normal : Nous gardons les motos en bon état, vérifions les détails mécaniques et ainsi de suite, en plus de préparer des réglages, tandis que le fabricant et l’organisateur de la série s’assurent que nous avons les motos prêtes pour chaque événement. Notre tâche principale consiste donc à effectuer des préparatifs tout à fait normaux, ainsi qu’à réfléchir à la gamme de réglages à utiliser et ainsi de suite ».

Dans un championnat réglementé et techniquement équilibré, comment pouvez-vous faire une différence sur le plan de la compétitivité ?
« Pour nous, travailler avec les pilotes a toujours été important, et cette catégorie met particulièrement l’accent sur cette partie du travail. Les machines sont parfaitement adaptées et le personnel est limité, c’est pourquoi nous mettons l’accent sur le travail avec le pilote pour l’aider à bien performer dans tous les domaines, puis nous utilisons le setup pour l’aider à atteindre son meilleur niveau potentiel ».

Comment choisir un coureur pour un tout nouveau championnat ? Quelles qualités pertinentes avez-vous vues chez Niki Tuuli ?
« Je pense que les mêmes qualités de base s’appliquent aussi dans un nouveau championnat. Niki a une attitude de travail positive, il a un bon feeling sur la moto et la façon dont la machine réagit à ses actions. De plus, il est très proche de notre équipe, ce qui nous permet de nous entraider pour trouver les meilleures performances du pilote et de la moto. Niki est aussi quelqu’un qui est à l’écoute et qui est prêt à recevoir des commentaires et à progresser, ce qui est très important, surtout dans un nouveau championnat ».

Au Sachsenring, Ajo MotoE a participé à la première manche du championnat. Comment l’équipe a-t-elle abordé la fin de semaine et quels défis avez-vous dû relever ?
« La toute première course s’est déroulée dans des conditions de piste mixte, donc je pense que c’était le principal défi, mais à part ça, tout s’est très bien passé. Nous avons fait notre travail, donc nous pensions être tout à fait prêts. Les tests nous ont donné une idée sur la façon de commencer le week-end. Ensuite, il a fallu vraiment travailler à partir de là, avec les conditions qui se présentent en cours de route, comme lors de n’importe quel week-end donné. Cependant, si vous êtes prêt et que vous avez des indices sur la façon de travailler dans des conditions différentes, cela aide bien sûr ».

Vous attendiez-vous à voir une course aussi serrée avec autant de dépassements ?
« Je pensais qu’il y aurait des courses serrées, car les motos sont similaires et la série a des pilotes très forts et expérimentés, donc ce n’était pas vraiment une surprise. Mais peut-être que l’intensité de la course a été une révélation. C’était donc une course excitante, c’est sûr ! ».

 

Tous les articles sur les Pilotes : Eric Granado

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