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Nous arrivons en Aragon et le retour du Roi ne sera pas joué. Entendez par là qu’il faudra encore attendre un peu avant de voir Marc Marquez retrouver sa Honda RC213V aux couleurs de Repsol Honda. Une situation qui date d’un début de saison mouvementé à Jerez. Une violente chute à Jerez 1, une tentative de retour quelques jours après à Jerez 2 malgré un humérus fracturé fraîchement opéré pour le flanquer d’une plaque, puis un entraînement intensif, le tout pour aboutir à tout détruire en… Ouvrant une fenêtre… A qui la faute ?

Depuis, Marc Marquez se refait une santé chez lui après avoir subi une seconde opération qui, elle aussi, a fait jaser. Comment en est-on arrivé là ? Certainement par la volonté d’airain d’un Marc Marquez qui n’a pensé qu’à son devoir et à sa passion. De fait, il a été comme livré à lui-même et on se demande encore où était passé son entourage en ces instants décisifs. A commencer par le patron dans le box Alberto Puig.

Le team manager ne devait-il pas, dans un premier temps, calmer les ardeurs de son pur-sang lors de sa folle remontée à Jerez 1 avant de lui faire entendre raison à Jerez 2. Sans forcément se faire obéir de la part d’un champion hors norme aux décisions personnelles fortes, a-t-il au moins tenté de jouer les modérateurs ?

Si l’on se réfère à sa dernière sortie sur le sujet, on peut penser que non. Et force est de constater qu’il ne se sent pas plus coupable que responsable dans ce qui s’est déroulé. Les médecins, en revanche… Penchons nous sur ces dires relayés par les médias italiens : « si nous avions su que cette plaque pouvait casser, nous n’aurions pas laissé Marc essayer de courir à Jerez. Je suppose que même les médecins ne savaient pas » explique Alberto Puig.

« Nous avions des garanties médicales »

« En tout cas, Marc n’a suivi que les conseils de son chirurgien. Nous connaissons tous sa volonté et son courage. Mais encore une fois, si nous ne nous sommes pas opposés à son retour si vite, c’est parce que nous avions des garanties médicales ».

Alberto Puig le répète ainsi trois fois : le mea culpa n’est pas à chercher dans le box Honda, mais auprès du corps médical qui s’est trompé. Mais pouvait-il le savoir ? Selon l’expertise de l’ancien ostéopathe de la Clinique Mobile Bernard Achou à GP Racing, relayée aussi par la presse italienne, c’était effectivement à prévoir… Il dit : « remonter sur la moto deux jours après son opération était fou. Surtout à Jerez, qui est un circuit où les pilotes n’ont aucun moment pour respirer. De plus, la plaque pouvait se casser à tout moment. Elle est simplement là pour mettre les os en contact, pas pour assurer la stabilité du membre ». Les docteurs de Marc Marquez sont ainsi mis face à leurs responsabilités…

 

 

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