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Après une brillante prestation à Misano et avoir souvent dirigé le groupe des « non-Márquez » lors des séances d’essais en Aragón, les Yamaha ont connu un peu plus de difficulté lors du Grand Prix qui s’est déroulé sur 23 tours.

Forts de la confiance apportée par le niveau de performance réalisé sur l’asphalte très peu adhérent de Misano, les 4 pilotes d’Iwata avaient opté pour un pneu dur arrière pour faire face à cette 14e manche de la saison. Et, à part Franco Morbidelli éperonné par Álex Rins dans le premier tour,  personne n’a été épargné par un manque d’adhérence du couple revêtement-pneu chez les trois diapasons, en particulier en fin de course.

Si Maverick Viñales et Fabio Quartararo ont néanmoins pu sauver les meubles, la prestation de Valentino Rossi a été plus transparente, avec une 8e place à l’arrivée après s’être élancé de la 6e place sur la grille.

Fallait-il choisir un pneu tendre arrière, comme l’ont fait les trois pilotes montés sur le podium ? Même le Docteur n’a pas la réponse…

Valentino Rossi : « Je savais qu’il serait difficile de lutter pour le podium, car trois ou quatre coureurs étaient plus rapides que moi, mais la situation a empiré, car après quelques tours, j’ai dû ralentir. Je n’avais aucune adhérence et j’avais quelques problèmes avec les pneus, c’est un peu comme à Silverstone. »

« Malheureusement, ici à Aragon, l’adhérence est aussi mauvaise que celle de Misano, c’est peut-être encore pire. Les conditions de piste sont pires que l’an dernier. Les temps sont de 0,7 à 0,6 seconde plus lents. Le manque d’adhérence est énorme. Vendredi, je n’étais pas si mal. Samedi, j’ai eu un peu plus de problèmes et aujourd’hui, c’était le pire jour. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi. »

« Pour moi, ce n’est pas un problème de pneu, c’est notre problème. Nous nous débattons toujours avec l’adhérence arrière et, en raison de ce manque d’adhérence, nous endommageons le pneu. Ce n’est pas un problème de pneus, c’est plus à propos de nous, de nos réglages, parce que dans la deuxième moitié de la saison, nous avons changé les réglages, donc j’ai été globalement plus compétitif, mais nous avons toujours le problème de l’adhérence sur la roue arrière. Nous souffrons plus que Quartararo et Viñales. Nous devons continuer à travailler et à essayer de comprendre comment nous pouvons nous améliorer pour être plus compétitifs. »

« La course a donc été très difficile. Il semble que tous ceux qui utilisaient l’arrière dur ont eu des problèmes, même les autres Yamaha, mais vers la fin, alors que j’en ai rencontré avant, après seulement cinq ou six tours. Je ne sais pas quel résultat nous aurions pu obtenir avec le soft, car lors des tests, cela ne convenait pas à notre moto. Michelin a recommandé le mélange dur pour les pilotes Yamaha. Les pneus tendres étaient très difficiles pour nous car ils ne travaillaient pas bien avec notre moto. »

« Il est très important de combler cet écart, parce que c’est beaucoup plus facile si vous êtes plus rapide en ligne droite. Dans ce cas, vous obtenez un chrono plus rapide sans rien faire. En duel, il est également beaucoup plus facile de doubler en ligne droite. Nous savons que la vitesse de pointe est notre point faible et nous travaillons d’arrache-pied avec Yamaha pour l’améliorer l’année prochaine. Ce n’est pas facile, car l’écart est énorme, mais je pense que Yamaha sait qu’ils doivent y travailler. »

 

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