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Andrea Dovizioso

Andrea Dovizioso va un peu moins mal au guidon d’une Yamaha qu’il a appelée de ses vœux mais qui ne lui est pour l’instant aucunement reconnaissante de cet intérêt marqué, y compris du temps où il roulait sur la Ducati. Une moto italienne qui l’a formaté au point qu’il a du mal à présent à se refaire au caractère de la machine japonaise abandonnée depuis 2012. Et au vu de ses derniers commentaires, c’est un vrai problème…

Andrea Dovizioso accumule les kilomètres au guidon d’une Yamaha M1 qui, rappelons-le, est d’un millésime 2019. Et si l’on en juge par ce que les pilotes arrivent encore à titrer d’une GP19, on a tendance à se dire qu’une Yamaha vieillit décidément plus mal qu’une Ducati. Là aussi, c’est une question de caractère qui exige un style adapté et même l’expérimenté Dovizioso de 35 ans doit y réfléchir pour mieux revoir ses gammes.

Sur ses qualifications texanes, il dit : « dans la ligne droite, je perdais beaucoup. Mais je pense que j’ai encore un bon rythme pour la course et malgré les lacunes de la moto en accélération, j’espère pouvoir suivre les autres ». Donc, une Yamaha, ça n’avance pas. Mais pas seulement. Dovi dit aussi : « nous avons fait plusieurs tests mais il me faudra encore un peu de temps pour bien comprendre la moto. Par exemple, lors des essais libres j’ai essayé de rouler avec mon style de pilotage auquel j’étais habitué mais ça ne marche pas avec cette moto ».

« Je m’adapte à la nouvelle moto et à ce qu’elle demande au pilote. Par rapport à la Ducati elle n’a pas la même accélération en ligne droite et même les virages doivent être abordés différemment, donc parfois je gère et parfois je fais des erreurs, mais je sens que nous nous améliorons et que le rythme est bon » précise le triple vice-champion du monde… Sur Ducati.

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Andrea Dovizioso : “je ne peux toujours pas piloter instinctivement

Que peut-il espérer de cette course au Texas ? « Je pense que j’ai encore une bonne marge d’amélioration car en tant que pilote je dois encore bien comprendre la moto et c’est un fait positif. D’autre part, quelques lacunes techniques, comme l’accélération par exemple, seront une complication pour pouvoir rester dans le groupe. Avoir à récupérer au freinage ce qui est perdu dans la ligne droite et dans les changements de direction sera très fatigant donc tout dépendra du suivi des bonnes trajectoires et en faisant le moins d’erreurs possible ».

Il termine : « j’ai commencé de loin à Misano et je ne roule toujours pas comme je le devrais. La moto demande un style radicalement différent de la Ducati avec laquelle je freinais fort et je sortais des virages durement, tirant la moto avec force. Avec la Yamaha, vous avez besoin d’un style différent et je ne peux toujours pas piloter instinctivement ». Dovizioso nous le fait donc bien comprendre : il y a du boulot…

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Crédit classement motogp.com

 

 

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