pub

Dans la famille Espargaró, il n’y a pas un frère pour racheter l’autre. Et c’est du bonheur pour l’employeur. Pendant que le cadet Pol tient sur ses épaules le projet KTM, son aîné Aleix fait de même avec Aprilia mais à bout de bras. A Phillip Island, pour le Grand Prix d’Australie de ce week-end, il a accroché sa rétive RS-GP dans le top 10 ouvrant directement les portes à la Q2. Pas mal, mais il faudrait que ça reste sec. Or, justement…

Aleix Espargaró a commencé sous la pluie son Grand Prix d’Australie et cela a été un naufrage. Andrea Iannone (+ 4.822 s) et Aleix Espargaró (+ 5.191 s) ont en effet terminé avec un retard effrayant aux positions 21 et 22. Mais l’après-midi a offert un bitume sec à Phillip Island et son sort a changé du tout au tout… « Sous la pluie, nous avons vécu un désastre total » a confirmé Aleix. « Je ne sais pas pourquoi. Mais chaque fois que les conditions de piste changent, nous souffrons énormément en électronique. Ce matin, rien ne fonctionnait, je n’avais pratiquement pas de contrôle de traction. Il était donc très difficile de garder la moto sous contrôle. Je devais risquer beaucoup, beaucoup. Pourtant, j’étais pathétiquement lent. »

Aleix continue : « dans l’après-midi j’étais très compétitif. Mais parce que c’était trop froid, je ne pouvais pas prendre les pneus durs à l’avant, et avec le médium j’étais à la limite. Je déteste les pneus tendres avant parce que je ne peux pas freiner assez tard. Mais j’ai eu de la chance et je me suis qualifié pour le top 10, alors je suis en Q2 s’il pleut vraiment en FP3 demain. »

MotoGP Australie J1 : chronos

Tous les articles sur les Pilotes : Aleix Espargaro

Tous les articles sur les Teams : Aprilia Racing Team Gresini