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Il y a un an, en Australie, Cal Crutchlow manquait de perdre l’usage d’une cheville après une effroyable chute dans le virage 1 de sa Honda LCR. Un souvenir cuisant qu’il a encore bien en mémoire. De fait, au vu des conditions dantesques de ce samedi marqué par un fort vent sur le tracé de Phillip Island, l’Anglais a été parmi ceux qui ont appuyé l’annulation des hostilités. Un cessez-le-feu qu’il aimerait prolonger jusqu’au warm-up, s’évitant ainsi des qualifications. Et il assure que ce n’est pas parce que les chronos combinés des FP1 et FP2, qui constitueraient alors la grille de départ, lui offriraient la troisième place sur la première ligne…

Cal Crutchlow commence son propos en ayant une pensée pour les fans : « ce fut une journée décevante pour les pilotes, les fans et les spectateurs. Ce n’était pas facile, mais c’était la bonne décision de la Commission de sécurité », note le pilote LCR Honda. « Les conditions étaient catastrophiques. Ce n’est pas bien de faire des wheelies ici en sixième vitesse et ensuite de faire quelque chose comme Oliveira. La Moto2 était avant nous, mais n’avait pas de problèmes aussi graves. Ils n’ont que la moitié de la puissance de nos motos. »

Reste que le dimanche promet peu ou prou les mêmes conditions. Mais avec plus de roulage avec les qualifications ! « Si le vent est toujours fort, ce sera difficile. Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Certains pilotes voulaient conduire samedi, d’autres non. J’ai vu ce qui est arrivé à Miguel Oliveira. C’était mauvais. Il sait ce qu’il fait, il n’a pas commis d’erreur. Je suis aussi un pilote qui prend toujours des risques. »

Crutchlow précise : « vous pouvez vous qualifier dimanche … Nous aurons également un warm-up. Mais je ne sais pas si cela a du sens. Je prendrais les résultats de la FP2. Les gens pensent que je dis ça parce que je suis au premier rang. Je pourrais aussi aller sur la première ligne si nous devions faire une session de plus. Nous allons quand même vérifier les conditions dans la matinée. Mais ce n’est pas nécessaire de faire ces qualifications. Je suis curieux de voir ce que dimanche apportera ». Un avis qui est, au passage, aussi celui de Valentino Rossi.

Déjà vendredi, le cas des conditions avait a été discuté. « Carmelo Ezpeleta était déjà de notre côté vendredi. Si quelque chose s’était passé, nous serions tous restés là comme des idiots. Je suis heureux que nous ayons décidé de le faire. C’est dommage pour les fans. Mais personne ne veut se faire mal », termine l’équipier de Johann Zarco qui, lui, aurait bien continué à rouler samedi.

MotoGP Australie J2 : chronos

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