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En ce samedi 14 août 2021, Valentino Rossi a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Red Bull Ring, au terme de la deuxième journée du Grand Prix d’Autriche.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien qui entame sa dernière demi-saison en MotoGP.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Valentino Rossi sans la moindre mise en forme.


Valentino Rossi : « Je ne suis pas très heureux de ma journée car j’aurais pu mieux faire. J’avais un meilleur potentiel mais malheureusement le deuxième soft était très très mauvais. Je n’avais aucune adhérence pour améliorer mon chrono. Avec le premier, j’avais fait 23.9 et je pensais pouvoir faire mieux avec le deuxième, mais malheureusement ne fonctionnait pas : J’avais beaucoup moins d’adhérence. C’est donc assez frustrant parce que, sans qu’il y ait rien d’exceptionnel, j’aurais pu partir plus en avant, mais quoi qu’il en soit, à part cela, mon rythme n’était pas trop mauvais cet après-midi aujourd’hui. Nous sommes tous très proches j’ai été assez rapide jusqu’aux derniers tours, même avec les pneus usés, donc pour demain l’objectif est d’essayer de se battre avec le groupe qui a plus ou moins le même rythme que moi, essayer de terminer la course et essayer de marquer quelques points. »

Vous avez essayé le nouveau pneu avant dur. Qu’en pensez-vous ?
« Oui, aujourd’hui j’ai essayé le dur avant et il fonctionne bien. Je me sens à l’aise avec, car il offre un bon soutien lors des freinages, et il fonctionne bien. Nous avons besoin qu’il fasse chaud car aujourd’hui nous avons essayé ce pneu dur en plein soleil avec une température d’asphalte élevée. Donc si demain les conditions sont les mêmes, nous pourrons essayer d’utiliser le dur. »

Et s’il y a des nuages durant la course ?
« C’est toujours le problème : Où est le passage entre le médium et le dur ? La semaine dernière, il faisait froid durant la course et cela a bien fonctionné pour le médium. Aujourd’hui, il faisait chaud et c’était bien pour le dur, donc nous devons attendre de connaître les conditions 10 minutes avant de partir, et essayer de comprendre si la température est suffisante pour le dur qui offre un peu plus de potentiel au freinage. Et comme vous le savez, les freinages sont ici très importants. »

Vous dîtes que vous avez eu un problème avec votre pneu. Avez-vous le sentiment que c’est de plus en plus fréquent ?
« Cela arrive parfois durant la saison. C’est comme ça ! Oui, c’est un problème. C’est un problème car plus ou moins tout le monde rencontre parfois ce genre de problème. Quand vous faites la qualification et que vous utilisez deux tendres, vous pouvez comparer avec les mêmes conditions et la même moto, et parfois la différence est assez claire. Certains pneus sont un peu mieux, certains pneus sont un peu moins bien. Je pense que ce n’est pas facile pour Michelin car bien sûr ces pneus ont une performance très grande, et il est très difficile de faire des pneus pour les motos car vous devez avoir une bonne adhérence avec une petite empreinte au sol quand vous êtes incliné. Et c’est là que vous sentez que parfois certains pneus sont moins performants. Vous devez donc être également chanceux. »

Vous avez commencé la FP3 avec un pneu arrière tendre. Est-ce une option pour la course ?
« Le pneu arrière tendre n’est pas une option pour nous car il bouge trop, mais je l’ai utilisé ce matin pour une question de quantité : Nous devons économiser les médiums car les durs ne sont pas une option puisqu’ils n’offrent pas d’adhérence. C’est pour ça que nous sommes sortis ce matin avec un tendre. Et aussi pour voir si cela pouvait une option, mais assurément pas. Pour moi, il est trop tendre. »

Cal Crutchlow a déclaré que la zone de fonctionnement de la Yamaha progressait peu à peu. Êtes-vous d’accord ?
« Selon moi, c’est assez difficile pour nous ici car nous perdons beaucoup à l’accélération, comparé aux motos rapides. Nous devons donc utiliser les points forts de notre moto, qui sont le freinage et les entrées de virage, et nous devons attaquer beaucoup. Ce n’est pas si mal mais c’est toujours difficile. Le problème, c’est que quand vous êtes rapide en ligne droite, le gain est gratuit pour le pilote et pour les pneus. Quand vous devez freiner fort et entrer plus vite dans les virages, c’est plus difficile pour le pilote et pour les pneus. C’est pour cela que ce n’est pas facile, mais bon. Concernant la course, l’important est d’essayer d’avoir un bon rythme jusqu’à la fin, y compris dans les derniers tours, et aujourd’hui en FP4 je n’étais pas mal avec des pneus qui avaient 17 tours. J’ai fait quelques bons temps. »

Le débriefing a ensuite été interrompu par Cal Crutchlow qui est venu dire que Valentino Rossi et lui étaient plus vieux que la plupart des journalistes présents, mais qu’il aimait son coéquipier, etc., etc., etc…:)

Après ce moment de fraîcheur, Valentino Rossi a ensuite défendu Michelin en italien, précisant à quel point il était difficile de fabriquer des pneus de MotoGP malgré toutes les machines de pointe utilisées, et indiquant que la différence entre un « bon » et un « mauvais » pneu était de l’ordre de deux dixièmes au tour.

 

 

Classement des qualifications du Grand Prix MotoGP d’Autriche sur le Red Bull Ring : 

Crédit classement: MotoGP.com

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