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Valentino Rossi est arrivé à Brno gonflé à bloc par une cérémonie du podium qu’il avait raté depuis 17 courses. Un bonheur vécu chaudement à Jerez qui lui a été bien utile pour affronter cette première journée du Grand Prix de la République tchèque. Le Doctor a en effet retrouvé une M1 avec ses soucis d’adhérence, mais il constatait aussi que cette préoccupation était le lot de tout le plateau. La faute à un enrobé dégradé, avec lequel il va falloir tout de même faire avec. Car en cette période de crise, toutes les courses sont bonnes à jouer…

En affichant seulement un douzième temps qui ne lui permet pas encore d’entrer directement en Q2, Valentino Rossi n’en était pas à envisager son 200ème podium en catégorie reine, sur un circuit qui lui a offert sa première victoire en Grand Prix en 1996… « C’étaient des conditions difficiles car la piste en FP1 n’a toujours pas beaucoup d’adhérence », a d’abord analysé le nonuple couronné. « Mais nous travaillons dur. Nous devons trouver le bon équilibre pour la moto. Le choix des pneus sera également très important, tout est encore ouvert ».

Pour le moment, ce n’est pas le rythme de course qui inquiète Vale : « nous avons commencé avec une configuration très similaire à celle utilisée à Jerez. Malheureusement aujourd’hui je n’ai pas bien roulé dans le tour le plus rapide, mais nous ne sommes pas en mauvaise posture. Il sera important de rentrer dans le top dix pour entrer en Q2 » précise ainsi l’équipier de Maverick Viñales, cinquième au terme de ce vendredi.

« Le moteur ? Nous pouvons seulement espérer que tout se passe bien »

Reste qu’il faut tout de même dire un mot sur cette piste de Brno… « Je pense que le problème est l’argent. Nous en parlerons à la commission de sécurité, mais pour refaire le revêtement d’une piste comme celle-ci, il vous faut plusieurs millions d’euros et qui les met ? Si Brno dit qu’il n’en a pas et qu’en plus avec cette situation de la Covid-19 il n’a pas de revenus, c’est difficile ».

Il ajoute : « nous sommes allés à Jerez en juillet avec 60 ° d’asphalte et ce n’est pas le meilleur moment pour y courir, mais nous sommes allés pour une situation d’urgence consécutive à la pandémie. Ici à Brno, en revanche, il y a beaucoup de trous et il y a peu d’adhérence ». Valentino Rossi termine sur ce souci de fiabilité moteur qui touche les M1 : « chez Yamaha, ils travaillent très dur pour comprendre où se situe le problème et pour le résoudre, mais pour le moment, nous pouvons seulement espérer que tout se passe bien ».

MotoGP Brno J1 : classement

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